Le régulateur des marchés financiers néerlandais (AFM) a déclaré qu'il devrait se préparer à une multiplication par 20 des opérations financières sur ses infrastructures, si la Grande-Bretagne quittait l'Union européenne en mars sans aucun accord.
L'AFM a noté que, bien que les banques transfèrent leurs opérations à Francfort et à Paris, et les sociétés de gestion d'actifs - à Luxembourg et à Dublin, les sociétés de négociation ont unanimement choisi les Pays-Bas comme alternative à Londres après la sortie du Royaume-Uni de l'UE.
«Bien que l'accent soit mis sur les négociations frontalières et douanières, il est possible de constater sur les marchés des capitaux européens changement majeur. L'AFM est en pourparlers avec plus de 150 parties intéressées par une licence (commerciale néerlandaise)», indique le communiqué.
Le président de l'AFM, Merel van Vroonhoven, s'attend à ce que 30 à 40% des échanges européens de divers instruments financiers soient situés aux Pays-Bas et que le pays devienne le centre des échanges financiers de l'UE.