Après la réunion de la Fed, les traders ont cessé d'attendre une hausse des taux cette année et le rendement des obligations d'État américaines de 10 ans est tombé à 2,51%. Les contrats à terme sur les indices américains et les actions européennes ont baissé, même si une croissance a été enregistrée en Asie. Il semble que la baisse actuelle du rendement des titres d'État et des actions européennes indique que le marché a perçu le message «mou» des responsables de la Fed, non pas comme une dose de nouveaux stéroïdes, mais comme une menace pour la récession.
Le dollar américain a rebondi, en se concentrant sur les actions et non sur les rendements obligataires. Le rendement diminue et les obligations deviennent plus chères lorsque la demande d'actifs défensifs augmente. C'est une dette publique très fiable, ainsi que de l'or, dont les cotations sont également précipitées. L'atmosphère sur les marchés est aujourd'hui plutôt prudente.
Il convient de noter que la politique monétaire plus souple de la Fed favorise les actifs plus risqués, mais la plupart d'entre eux ont déjà reflété la forte croissance de leur valeur en 2019. Il semble que la décision du régulateur américain ait été prise en compte à l'avance.l semble que la décision du régulateur américain ait été estimée à l'avance. Le degré d'atténuation de la position de la Banque centrale des États-Unis ne peut que susciter l'inquiétude, car cela indique des perspectives de reprise économique plus faibles que celles annoncées précédemment. Au cours des deux dernières semaines, le rendement des obligations du Trésor a déjà diminué, en raison des inquiétudes suscitées par l'expansion de la reprise mondiale. À l'heure actuelle, il a atteint ses plus bas niveaux en plus d'un an.
Le dollar tente maintenant activement de rattraper son retard.
Il faut dire que ce n'est pas la seule raison de vendre des actifs risqués et d'acheter des dollars américains. Les négociations commerciales entre les États-Unis et la RPC sont «en perte de vitesse», le Brexit est envahi par de nouveaux problèmes, des rumeurs et des promesses prolongées. Aujourd'hui, la première ministre britannique, Theresa May, est arrivée à Bruxelles et a fait une déclaration. La politicienne a exprimé l'espoir que le report serait suffisant pour l'adoption par le Parlement de l'une ou l'autre version de l'accord, dans la mesure où il avait voté contre le scénario «dur» de sortie de l'UE.
«J'espère sincèrement que nous parviendrons à un accord. Je travaille pour que le Parlement puisse approuver l'accord, et une courte prolongation me donnera cette opportunité. Je suis ici pour discuter avec mes principaux collègues d'une demande de délai allant jusqu'au mois de juin. Le Parlement a tout fait pour éviter le choix. Tout ce dont les députés ont parlé, c'est ce qu'ils ne veulent pas», a déclaré Teresa May.
L'échec du vote lors du sommet économique de l'UE pourrait constituer un facteur très baissier pour la livre et la paire GBP/USD dans son ensemble.
