Le dollar a été écrasé par la faiblesse des données économiques américaines et cela s'est produit juste au moment de la croissance des monnaies dites matières premières, en conséquence, le dollar peut sembler s'être effondré sérieusement. Les devises liées aux matières premières, telles que le dollar néo-zélandais, le dollar canadien et le dollar australien, ont été soutenues par la hausse des prix du pétrole. Ce qui se passe avec le dollar a contribué à faire rebondir l'euro, les investisseurs ayant redistribué leurs positions en prévision de la réunion de la BCE. Chaque jour, il devient de plus en plus difficile pour le dollar de garder la barre. La force du dollar a atteint son apogée à la fin de la semaine dernière, mais après que les données américaines sur l'emploi eurent montré un ralentissement de la croissance des salaires, la devise n'a pas pu trouver de soutien. Même le récent rebond des rendements des obligations d'État américaines n'a pas donné l'impulsion nécessaire, et le rendement lui-même reste bien inférieur aux sommets récents.
Les prix du pétrole ont grimpé à un niveau record depuis cinq mois dans le contexte d'espoirs de réduction de l'offre mondiale en raison des combats en Libye, des actions de l'OPEP et des sanctions américaines contre l'Iran et le Venezuela. Des sujets tels que les négociations commerciales entre les États-Unis et la Chine et le Brexit ne sont plus aussi pertinents et n'affectent pas particulièrement le marché des changes, mais la flambée des prix du pétrole est devenue un motif de concentration. Dans le même temps, une situation intéressante se dessine en Norvège. La couronne norvégienne a continué de croître et a atteint 8,543 pour un dollar après une hausse de 0,7% la veille dans le contexte de la hausse des prix du pétrole. La devise norvégienne est étayée par la déclaration du responsable de la banque norvégienne, Øystein Olsen, selon laquelle la Banque centrale continuera de relever ses taux d'intérêt au cours des prochains mois. La Norvège, riche en pétrole, contrairement aux autres pays développés, peut se permettre de resserrer sa politique monétaire en raison de la hausse des prix du pétrole, de la croissance économique plus rapide que prévu et de l'inflation.
