Jusqu'à la publication d'importantes données européennes et chinoises, les principales devises continueront de stagner, se négociant dans des fourchettes étroites. Les rapports attendus deviendront une référence importante pour la situation de l'économie mondiale. L'activité a sensiblement diminué, bien que l'optimisme suscité par les négociations commerciales entre les États-Unis et la Chine et les données économiques solides fournies par la Chine semblent attirer les investisseurs vers des devises plus risquées en quête de rendements plus élevés. Par exemple, le yen est proche des plus bas de 2019 par rapport au dollar. Le dollar croît par rapport au panier des principales devises, mais les investisseurs restent prudents face aux signes de stabilisation de l'économie mondiale. Le billet vert reste un actif à haut rendement, compte tenu de la différence de taux d'intérêt par rapport à la moyenne du G10, qui est proche du maximum des deux dernières décennies. Pour les principales devises à faible revenu, il est difficile d'aller à l'encontre d'une telle différence.
Le marché n'était pas prêt pour l'affirmation de la Reserve Bank of Australia selon laquelle la réduction des taux d'intérêt serait tout à fait «appropriée» si l'inflation reste faible et le taux de chômage augmente. Peut-être que cela se produira cette année. Le dollar australien a perdu 0,4%, tombant à 0,7144 dollar après la publication des procès-verbaux des réunions.
