Les euro-taureaux n'ont pas réussi à consolider au-dessus du niveau de 1,14 dollar de la première tentative, car ils ont trébuché sur les commentaires du principal «pigeon» de la FOMC. James Bullard, chef de la Banque fédérale de réserve de Saint-Louis, a indiqué que la réduction du taux en juillet d'un demi-point de pourcentage est sans fondement. À son avis, la politique monétaire deviendra trop accommodante. Les responsables de la Réserve fédérale doivent observer la dynamique des anticipations d'inflation et la courbe de rendement. Ainsi, James Bullard, qui a fermement soutenu une politique monétaire plus souple, a tendu la main au dollar en baisse. Pendant ce temps, le marché a immédiatement révisé les prévisions d'une réduction de 0,5% du taux. Si hier, ceux qui attendaient étaient 40%, leur nombre est tombé à 25% aujourd'hui. Dans le même temps, la probabilité d'un ralentissement de 0,25% en juillet est toujours estimé à 100%.
Il est à noter que James Bullard est au centre de l'attention non seulement à cause de la position «douce» prononcée. Sa personne suscite un vif intérêt de la part de la Maison Blanche. Donald Trump a besoin de quelqu'un d'autre pour occuper les sièges vacants de responsables du FOMC disposant d'un droit de vote permanent. Ils devraient certainement être des personnes avec une attitude dovish qui soutiendraient sa position sur la nécessité d'assouplir la politique monétaire afin de stimuler l'économie et de dévaluer le dollar.
Ce n'est pas le premier jour où on parle que le président américain a besoin d'un dollar plus faible. Donald Trump était extrêmement insatisfait des promesses de Mario Draghi quant à une possible réduction du taux de la BCE et à la réanimation du QE européen, ce qui affaiblirait l'euro. On s'attend à ce que le sujet des guerres de devises soit l'un des plus importants et des plus intenses au Sommet du G20. Le marché parle de plus en plus d'interventions, dont l'objet sera le dollar américain. Les experts de BCA Research affirment que la dynamique de l'or sur les obligations d'État américaines est un signe alarmant pour la devise américaine. Plus tôt dans cette situation, l'indice du dollar avait invariablement baissé.
Quant à la paire EUR / USD, son incapacité à dépasser la limite supérieure de la fourchette de négociation précédemment définie de 1,11 à 1,14 dollar est probablement liée à la fermeture de positions longues après un spectaculaire rallye de quatre jours. La réunion très attendue du marché entre Donald Trump et Xi Jinping aidera à clarifier la situation à la fois avec les guerres commerciales et le taux de la Fed.Maintenant, il sera raisonnable de ne pas forcer les événements, mais d'attendre les résultats du sommet du G20. La paire principale à ce moment peut se négocier à une marque de 1,13 dollar.
De hauts responsables de la Maison-Blanche ont déclaré à Reuters lors d'une interview que Washington n'était pas prêt à assouplir sa position et demanderait à Pékin de revenir aux conditions de l'accord précédemment convenues. Selon le Céleste Empire, les parties doivent faire des concessions l'une à l'autre.
Opinion de Goldman sur EUR / USD
L'euro reste le favori, malgré le fait que les prix comprennent une éventuelle réduction du taux de la BCE. Les investisseurs clôturent les positions courtes précédemment ouvertes sur l'euro, ce qui augmente le taux de croissance de la monnaie unique. Dans un proche avenir, la fermeture des positions courtes sur l'euro stimulera la tendance à la hausse de la paire EUR/USD, ont déclaré les experts de Goldman Sachs.
Au cours des dernières semaines, les traders ont réduit la position longue sur le dollar américain. Cependant, la position soldée n'est pas encore courte. À court terme, le processus se poursuivra et le dollar se dépréciera à nouveau par rapport à l'euro.
