Le coût du pétrole a atteint son niveau le plus élevé depuis presque un mois, grâce aux perturbations d'une grande raffinerie sur la côte Est des États-Unis et aux données de l'industrie, qui ont montré que les réserves de pétrole aux États-Unis avaient diminué plus que prévu. Le pétrole brut Brent a augmenté de 1,03 dollar le baril pour atteindre 66,08 dollars le baril, son plus haut niveau de la séance était de 66,25 dollars le baril. Le pétrole américain WTI a augmenté de 1,13 dollar et s'échangeait à 58,96 dollars le baril, le maximum était de 59,13 dollars le baril.
Après qu'un important incendie ait causé d'importants dégâts au complexe de Philadelphia Energy Solutions (PES), il est supposé que la société fermera définitivement sa raffinerie. La PES a déjà annoncé un cas de force majeure concernant la fourniture d'essence après un incendie. Les contrats à terme sur l'essence aux États-Unis ont atteint leur plus haut niveau depuis la fin du mois de mai. «Le pétrole est en croissance en réponse aux données de l'API, associées aux interruptions d'activité des raffineries sur la côte Est des États-Unis. Une éventuelle pénurie d'essence contribue à maintenir la hausse du coût du pétrole », a déclaré Olivier Jakob, analyste chez Petromatrix.
Au cours de la semaine qui s'est terminée le 21 juin, les réserves de pétrole aux États-Unis ont diminué de 7,5 millions de barils, pour s'établir à 474,5 millions de dollars, alors que les analystes prévoyaient une réduction de 2,5 millions de barils. La diminution des réserves de pétrole et les interruptions d'activité des raffineries se sont produites juste au moment où le conflit entre Washington et Téhéran a fait craindre que les livraisons par le détroit d'Ormuz, la voie d'approvisionnement en pétrole la plus fréquentée au monde, ne soient interrompues. Le président américain Donald Trump a menacé de détruire une partie de l'Iran s'il attaquait «au moins quelque chose d'américain». Les tensions bilatérales ont à nouveau augmenté après que l'Iran ait frappé un drone américain la semaine dernière dans le golfe Persique. Les relations étaient déjà tendues, parce que Washington avaient accusé l'Iran d'attaques contre des pétroliers en mai et juin, mais Téhéran nie toute implication.
