Au cours des dernières semaines, le marché de l'or noir est en fièvre. Il est sous la pression de plusieurs facteurs et éprouve des difficultés à maintenir son équilibre. De nombreux experts estiment que le pétrole n'a quasiment aucune raison d'être optimiste.
Les analystes estiment que le déséquilibre du marché de l'or noir est dû à l'instabilité du secteur financier mondial, à l'augmentation de la production de pétrole des pays de l'OPEP et à des catastrophes naturelles telles que l'ouragan Dorian. En ce qui concerne les pays du cartel, pour le moment la production de pétrole y a considérablement augmenté. En août, l'OPEP + a produit environ 29,99 millions de barils par jour, soit 200 000 de plus qu'en juillet de cette année. Une augmentation de la production de pétrole a également été enregistrée en Russie: elle s'élevait à 134 000 barils.
L'une des principales menaces sur le marché pétrolier reste l'escalade de la guerre commerciale entre les États-Unis et la Chine. En cas de détérioration de la situation, on peut s'attendre à de fortes variations des prix sur le marché du pétrole. En conséquence, les investisseurs devraient à nouveau se tourner vers des actifs sûrs, ce qui pourrait perturber le fragile équilibre sur le marché de l'or noir.
Les participants au marché s'inquiètent également du ralentissement potentiel de l'économie chinoise. Si sa croissance ralentit, la demande de pétrole va fortement chuter, affirment les analystes. Rappelons que la Chine est le plus gros consommateur de matières premières au monde. L'année dernière, la Chine a acquis 461,9 millions de tonnes d'hydrocarbures.
Le marché de l'or noir met actuellement à jour les plus bas d'août. Il est sous pression face aux préoccupations liées à la surproduction de matières premières. Les experts estiment que le pétrole est plus susceptible de diminuer que d'augmenter.
À court terme, les taureaux pourraient perdre, préviennent les analystes. Ils prédisent une nouvelle baisse des prix du pétrole. Si le pétrole brut Brent dépasse 58 dollars, la nouvelle cible baissièresera la barre des 57,50 dollars. Il convient de noter qu'il se négocie actuellement entre 59,09 et 59,15 dollars le baril. À moyen terme, la situation est meilleure: les experts estiment que les cours peuvent être fixés dans une fourchette allant de 55 à 62 dollars le baril. En ce qui concerne les perspectives à long terme, les analystes estiment qu'elles sont mineure et il y a une forte probabilité que Brent baisse à 50 dollars le baril.
