La monnaie mondiale clé a perdu de son élan après la récente réunion de la Réserve fédérale américaine et une nouvelle réduction des taux d'intérêt. Le dollar a légèrement reculé, perdant 0,22% contre un panier de devises, et est entré dans une tendance baissière.
Les analystes n'excluent pas que l'affaiblissement actuel de la devise américaine soit temporaire et que le dollar se renforce avant la prochaine poussée. Il a chuté de manière significative par rapport à la plupart des devises du monde à la suite d'une déclaration de Michael Pillsbury, un expert sur la Chine et conseiller informel de la Maison Blanche de Trump. Rappelons que le représentant de l'administration américaine a déclaré que le président pouvait augmenter les droits de douane sur les produits chinois jusqu'à 50%, voire jusqu'à 100%. En outre, Michael Pillsber n'exclut pas l'introduction d'autres mesures, par exemple concernant les marchés financiers, susceptibles de limiter l'accès des sociétés chinoises aux fonds empruntés aux États-Unis.
Actuellement, l'indice du dollar américain, c'est-à-dire le rapport entre la devise américaine et un panier d'autres monnaies - les partenaires commerciaux de l'Amérique - continue de baisser, réagissant ainsi à l'atténuation du discours et de la politique de la Fed.
La faiblesse du dollar a favorisé la hausse de la monnaie européenne, notent des analystes. La paire EUR / USD a enregistré une hausse modérée après que la Réserve fédérale américaine avait abaissé le taux d'intérêt d'un quart de point dans la fourchette de 1,75% à 2%. La paire a montré une augmentation de 0,2%, à 1,1056. Il est à noter que le tandem cherche à briser le niveau de résistance de 1,1071 tout au long de la semaine de négociation.
Le vendredi 20 septembre, le niveau de résistance devrait être surmonté et la paire EUR / USD devrait atteindre deux niveaux cibles: 1,1145 et 1,1215. Les analystes tablent sur un scénario positif, malgré l'instabilité du contexte externe. Une certaine tension sur les marchés mondiaux est due à la divergence des points de vue des responsables américains sur les incitations futures. Cela jette un doute sur une nouvelle réduction des taux d'intérêt en 2019, qui est interprétée négativement par les marchés, soulignent les experts.
