Ces derniers temps, la monnaie britannique a été soumise à une pression intense. La sortie britannique de l'Union européenne approche et la question de sa «dureté» ou de sa «douceur» reste ouverte. Selon les analystes, la probabilité élevée d'un Brexit sans accord ne permet pas à la livre de grimper.
Le mardi 2 octobre, la livre sterling est tombé à de nouveaux plus bas par rapport au dollar américain. Actuellement, la paire GBP / USD se négocie dans une fourchette de 1,2269 à 1,2727. Hier, le tandem a chuté de 0,5%, à 1,2225, son plus bas niveau depuis le début du mois de septembre 2019.
L'effondrement de la livre sterling est dû en grande partie à des informations faisant état de règles strictes concernant la frontière avec l'Irlande du Nord. Après un certain temps, James Duddridge, secrétaire d'Etat chargé du Brexit, a fait remarquer que les informations sur le placement de postes de douane à 5 ou 10 km de la frontière irlandaise avaient été mal interprétées par les opposants. Un peu plus tôt, Boris Johnson, le Premier ministre britannique, avait déclaré qu'après la sortie du pays de l'Union européenne, un certain nombre de contrôles douaniers sur l'île d'Irlande seraient nécessaires. Le politicien était convaincu de la nécessité de telles vérifications et ne croyait pas que de telles mesures conduiraient à la soi-disant «frontière serrée».
Cette situation blesse la livre. Ironiquement, la frontière intérieure du Royaume-Uni devient une sorte de faille qui longe la monnaie britannique. La paire GBP / USD est revenue à sa première clôture en dessous de la moyenne mobile à 55 jours proche du niveau de 1,2278. Selon les observations des analystes, une autre raison de la chute récente de la livre sterling au-dessous de 1,2280 est devenue l'achat majeur du GBP / USD par les principaux acteurs du marché.
Un autre facteur négatif pour la livre sterling, selon les experts, est la forte probabilité de publication de données fiables sur l'activité des entreprises britanniques. La possible détérioration des statistiques s'explique par une réduction notable des commandes d'usine dans le pays. Les analystes sont convaincus que cette situation obligera les investisseurs à augmenter les positions courtes sur la devise britannique.
