Le thème du coronavirus reste le plus important sur les marchés financiers mondiaux. Il continue de dominer et il semble que même avec sa fin, les investisseurs ne se reposeront pas, car ses effets pourraient être extrêmement négatifs pour l'économie mondiale
La principale nouvelle de ces derniers jours pour les investisseurs a été la hausse des attentes d'un ralentissement de la croissance de l'économie américaine. Les responsables de la FED n'ont pas encore montré de sérieuses inquiétudes quant à la forte probabilité d'une baisse de la croissance de l'économie américaine dans un contexte de ralentissement de l'économie chinoise en raison de l'influence du coronavirus, et l'ancien chef du régulateur, J. Yellen, a déclaré mercredi que les risques pour la croissance de l'économie américaine restent encore élevés, ainsi que que ce malheur pourrait pousser les États-Unis vers une récession.
Sur la vague du négatif qui s'est répandue sur les marchés, le dollar américain a été soumis à une pression notable, mais pas partout. Après avoir augmenté la semaine dernière de l'année en cours, il est tombé contre le yen, le franc suisse et la monnaie unique européenne. Ici, la croissance des attentes selon lesquelles l'impact négatif du coronavirus sur l'économie américaine forcera la Fed à abaisser les taux d'intérêt a joué un rôle important, ce qui, bien sûr, réduira son attrait.
Dans le même temps, le taux de change de la monnaie américaine a été soutenu par paires avec les devises des pays émergents, par exemple le rouble, et des principales, il a augmenté par rapport aux dollars australiens, canadiens et néo-zélandais. Ces devises sont les devises des matières premières et sont fortement corrélées à la dynamique des actifs de matières premières. Par exemple, la monnaie australienne réagit nerveusement à la chute des prix du minerai de fer, dont les exportations sont la partie la plus importante dans l'économie du pays. Le dollar canadien réagit à la hausse ou à la baisse des prix du pétrole.
L'anticipation d'un ralentissement de la croissance de l'économie mondiale dans un contexte de baisse de la demande d'actifs de matières premières en Chine comprime les taux de change de ces devises. Dans ce cas, le dollar américain, malgré les problèmes, augmente par rapport à eux. Une telle dynamique peut persister pendant un certain temps.
Compte tenu des réalités de ces derniers temps, nous pensons que tant que le pic d'influence du coronavirus sur l'humeur des investisseurs ne passera pas, il restera le principal «newsmaker» et dirigera les marchés. Nous pensons qu'à la fin de cette semaine, le yen japonais, le franc suisse et en partie l'euro recevront un certain soutien sur le marché des changes, qui a commencé à croître sur la vague de statistiques économiques positives publiées récemment dans la zone euro. Les dollars canadiens, australiens et néo-zélandais resteront sous pression.
Prévisions du jour:
La paire AUDUSD se négocie au-dessus du niveau de 0.6500. La persistance du sentiment de panique sur les marchés liées à l'impact du coronavirus sur la croissance de l'économie mondiale continuera d'exercer quelques pressions sur la paire. Cette probabilité est confirmée par la dynamique de la répartition des positions nettes des contrats à terme sur le dollar australien, selon le sentiment des grands investisseurs Commitments of Traders (COT). Compte tenu de ces perspectives, nous pensons que la paire pourrait continuer à baisser jusqu'à la fin de la semaine en cours vers 0.6500.
La paire USDCAD teste un fort niveau de résistance 1.3345. nous pensons que le sentiment négatif sur les marchés ubudera exercer une pression sur le taux de change de la monnaie canadienne, ce qui signifie que si le prix dépasse la marque 1.3345, il continuera à grimper à 1.3415.
