L'administration Trump prépare des sanctions contre 50 pétroliers et pétroliers pour mettre fin au commerce entre l'Iran et le Venezuela.
Des sanctions seront introduites par le biais du ministère des Finances et seront conçues pour éviter la confrontation militaire américaine avec ces pays.
L'administration Trump tente d'intervenir dans les relations commerciales de l'Iran et du président vénézuélien Nicolas Maduro, qui a défendu le mois dernier le droit au "libre-échange" avec l'Iran. Les deux pays sont soumis à de graves sanctions contre les États-Unis.
Le ciblage des pétroliers marquerait une intensification des efforts des États-Unis pour limiter le commerce et les flux de trésorerie entre les deux pays, car ils établissent des relations plus étroites.
Les États-Unis tentent également d'imposer des sanctions à une entreprise dirigée par l'homme d'affaires colombien Alex Saab Moran, lié à Maduro. Rapporté mardi au Wall Street Journal.
Une porte-parole du Trésor a refusé de commenter.
Le Venezuela, qui possède les plus grandes réserves de pétrole au monde, n'a presque pas d'essence en raison d'une mauvaise gestion et des sanctions américaines. Au cours des derniers mois, les autorités ont établi une restriction normalisée dans les stations-service à travers le pays, transférant le contrôle aux militaires.
Le leader socialiste Maduro a récemment remercié le président iranien Hassan Rouhani et le guide suprême l'ayatollah Khamenei pour les livraisons et a noté que le Venezuela a «de bons et courageux amis» dans le monde. Il a défendu leur accord dans le cadre d'un précédent accord de coopération.
Le ministère iranien des Affaires étrangères a déclaré que toute tentative des États-Unis d'arrêter le commerce serait «une réponse rapide et décisive».