Mardi, les États-Unis et l'Australie ont eu des entretiens sur la Chine et sont parvenus à un consensus général sur la nécessité de maintenir l'ordre mondial, mais la ministre australienne des Affaires étrangères, Maris Payne, a souligné qu'elle n'avait pas l'intention de nuire à des liens importants avec la Chine. Mike Pompeo, le secrétaire d'État américain et le secrétaire à la Défense Mark Esper ont eu deux jours de pourparlers à Washington avec leurs homologues australiens, qui ont volé à l'autre bout du monde pour les rencontrer. Lors d'une conférence de presse conjointe, Pompeo a félicité l'Australie pour sa résistance à la pression de la Chine et a déclaré que Washington et Kanbera continueraient de travailler ensemble pour établir une loi dans la mer de Chine méridionale sur laquelle la Chine fait des réclamations.
Maris Payne, la ministre australienne des Affaires étrangères, a déclaré que les États-Unis et l'Australie appelaient à des règles et obligations communes, et a réitéré son appel aux pays à rendre compte des violations.
Dans le même temps, elle a dit que l'Australie n'était pas d'accord sur tout avec Pékin ou les États-Unis.
«Notre relation avec la Chine est très importante. Et nous n'allons pas leur faire de mal », a-t-elle déclaré. "Mais nous n'avons pas non plus l'intention de faire ce qui est contraire à nos intérêts."
Elle a dit que l'Australie et les États-Unis avaient un intérêt commun dans la région Asie-Pacifique, y compris la Chine.
«Même si nous ne sommes pas d'accord sur tout. Mais nous savons nous respecter les uns les autres, et cela fait partie de notre relation, qui a survécu à plus de 100 ans de partenariat. "
Payne n'a pas précisé les différences avec Washington, mais a déclaré que l'Australie prenait ses propres décisions et jugements en fonction de ses intérêts nationaux et de sa sécurité.
«Nous traitons aussi bien avec la Chine qu'avec l'Amérique. Nous avons une relation économique solide et cela fonctionne dans l'intérêt des deux pays », a déclaré Payne.
En parallèle, Pompeo, critique tenace et déterminé de Pékin, a déclaré dans son discours que Washington et ses alliés devraient utiliser "des moyens plus créatifs et persistants" pour forcer la Chine à changer de voie, l'appelant "la mission de notre temps".
