«Le nombre de chômeurs aux États-Unis reviendra sûrement à ses valeurs antérieures en août de cette année, et au troisième trimestre, une augmentation de 20% ou plus est probablement due à la reprise progressive de l'économie après la récession» - c'est ce qu'a déclaré jeudi Larry Kudlow, conseiller économique de la Maison Blanche.
Il a également déclaré que, de son point de vue, il y avait une reprise en forme de V, et que les nouvelles de ce mois-ci sont bien meilleures que du mois précédent.
Ses prévisions optimistes contrastent avec les remarques de plusieurs responsables de la Réserve fédérale, qui ont déclaré cette semaine que la reprise ralentirait, apparemment en raison de la reprise de l'infection, préparant ainsi le monde à une deuxième vague de fermeture en quarantaine et d'arrêt de la production, respectivement, de l'économie dans son ensemble.
Dans le même temps, la semaine dernière, le nombre d'américains demandant des allocations de chômage est tombé en dessous d'un million pour la première fois depuis la mi-mars. Les économistes ont déclaré que cela était probablement dû à l'expiration de la prime hebdomadaire de 600 dollars, ce qui a empêché les gens d'intenter des poursuites judiciaires.
Kudlow a qualifié la baisse du nombre de candidatures de signe que le marché du travail se redresse. Lorsqu'on lui a demandé si l'économie avait besoin d'une autre série de mesures de relance, M. Kudlow a déclaré que les récentes mesures exécutives prises par le président Donald Trump devraient apporter un certain soulagement. Que ces mesures prises par Trump prolongent les allocations de chômage prolongées à 400 dollars par semaine et continuent de geler les intérêts et les remboursements de prêts étudiants. Mais cette semaine, plusieurs critiques d'économistes ont déclaré que les actions de Trump, qui pourraient faire face à des problèmes juridiques, auraient un impact minimal sur l'économie.
Kudlow a également déclaré que les efforts des deux partis pour aider les petites entreprises et augmenter les paiements directs aux ménages pourraient également aider, mais a noté que les négociations avec les démocrates étaient «dans une impasse».
