Vendredi matin, 9 octobre, a commencé par des nouvelles de la baisse des prix du pétrole. Bien qu'hier, le marché de l'or noir était en croissance constante et qu'à la fin de la journée, les prix des matières premières ont augmenté de 3%. En fait, pas pour longtemps.
Déjà aujourd'hui, le prix des contrats à terme de décembre pour le mélange pétrolier de la mer du Nord Brent a diminué de 0,21% et s'élevait à 43,25 dollars le baril, tandis que le coût des contrats à terme de novembre pour le WTI a diminué de 0,12% et a atteint 41,14 dollars le baril.
Les échanges de vendredi se caractérisent par une dynamique corrective des cotations après la hausse du prix du pétrole jeudi en raison des anticipations d'une baisse de la production.
Le fait est que les investisseurs continuent de suivre de près la situation dans le golfe du Mexique et le sort de la tempête tropicale «Delta». La tempête s'est formée dans l'océan Atlantique lundi et continue de s'intensifier chaque jour. Et aujourd'hui, la tempête a atteint la troisième catégorie. Au milieu de cette intensification de l'ouragan, les entreprises ont décidé d'évacuer leurs travailleurs des plates-formes et de suspendre la production de 1,5 million de barils de pétrole par jour.
La deuxième source de préoccupation pour les investisseurs est la situation en Norvège, qui crée de sérieux risques pour les approvisionnements. Auparavant, la société énergétique norvégienne Equinor avait annoncé que si la grève des travailleurs du pétrole et du gaz dans le pays se poursuivait jusqu'au 14 octobre, il y aurait un arrêt temporaire de la production dans le grand champ Johan Sverdrup en mer du Nord. Et cela, à son tour, pourrait affecter la production totale de près d'un million de barils de pétrole par jour.
La dernière raison de la situation instable du marché des matières premières est le rapport du département américain de l'énergie, publié mercredi de manière inattendue. Il déclare une augmentation du montant des réserves de pétrole dans le pays. Selon le département américain de l'énergie, le niveau des réserves d'or noir aux États-Unis a augmenté pour la première fois en quatre semaines. Le volume total de matières premières a augmenté de 500 000 barils.
Cependant, il n'y a pas lieu de s'inquiéter sérieusement. Les analystes disent que même la combinaison de ces facteurs n'est pas suffisante pour une augmentation des prix à long terme. Le marché peut bénéficier d'une réduction de l'offre de matières premières, car plus de pétrole est produit dans le monde aujourd'hui qu'il n'en consomme. De plus, la hausse actuelle des prix est causée par les conditions météorologiques et les grèves, qui ne devraient pas durer longtemps.
Malgré cela, les experts prévoient une augmentation des cotations d'environ 10% à partir du début de la semaine, ce qui pourrait entraîner la première hausse hebdomadaire des prix du pétrole au cours des trois dernières semaines.
