Le démocrate Joe Biden est devenu président des États-Unis samedi, selon plusieurs grandes chaînes de télévision.
Trump, qui a réclamé à plusieurs reprises une fraude électorale, a immédiatement accusé Biden de "s'être précipité pour se faire passer pour le vainqueur".
«Ces élections sont loin d'être terminées», a-t-il déclaré dans un communiqué.
Et il était absolument suffisant. Puisque, selon certaines sources, dans plusieurs États dans lesquels Trump était clairement en train de gagner, comme la Pennsylvanie et la Géorgie, la machine qui comptait ces votes est tombée en panne lors du comptage des bulletins. Et puis ils ont annoncé dans ces états que Biden était en tête.
Trump conteste le vote au tribunal, mais les experts juridiques affirment que ses objections ont peu de chances d'influencer le résultat.
Au Michigan, 78% des Afro-Américains sont venus soutenir Biden à la suggestion de l'ancien président Barack Obama, sous lequel Biden était vice-président.
En 2008, le démocrate Barack Obama et son partenaire Biden ont été élus alors que l'économie mondiale émergeait de la crise hypothécaire et de l'effondrement de la banque d'investissement Lehman Brothers, "la pire des crises économiques actuelles", ont alors déclaré les analystes. La crise actuelle n'a pas encore éclipsé la précédente à l'époque.
Biden, qui a passé plus d'un quart de siècle au Congrès avant de devenir vice-président, a contribué à faire passer un plan de relance de 800 milliards de dollars que les républicains ont critiqué comme gaspilleur et trop petit à gauche.
Le taux de chômage américain n'est pas tombé en dessous du seuil auquel Obama et Biden ont été élus jusqu'au début de leur deuxième mandat.
Aujourd'hui, le paysage économique est à nouveau laid: l'économie américaine est techniquement en récession et est 3,5% plus petite qu'elle ne l'était au début de 2020, même après une croissance record au troisième trimestre.
En conséquence, même s'il y a eu falsification des votes des élections actuelles, ce n'est pas une coïncidence, établissant un parallèle avec la crise historique précédente et le moyen de s'en sortir.
Les deux parties ont décrit l'élection de 2020 comme l'une des plus importantes de l'histoire des États-Unis, tout aussi importante que pendant la guerre civile des années 1860 et la grande dépression des années 1930.
Kamala Harris devient la prochaine vice-présidente américaine lorsqu'elle a été élue vice-présidente de Joe Biden samedi. Dans l'histoire, elle est devenue la première femme noire américaine et la première américaine d'origine asiatique à occuper un deuxième poste élevé aux États-Unis.
Harris, 56 ans, est considéré comme le candidat démocrate évident en 2024 si Biden, qui aura 78 ans lors de son investiture le 20 janvier, choisit de ne pas briguer un second mandat.
