Le coût du pétrole brut le premier jour ouvrable de la nouvelle semaine démontre une réduction malgré le fait que le vendredi, les échanges se sont terminés par une bonne hausse. La raison du changement brutal d'humeur est la nouvelle de l'émergence d'une nouvelle souche de coronavirus, que des scientifiques ont identifiée au Royaume-Uni. Les analystes ont commencé à craindre que cela puisse avoir un impact significatif sur le processus de vaccination et la lutte contre la pandémie COVID-19. De plus, la pression peut conduire à une autre série de mesures de quarantaine sévères qui empêcheront l'économie mondiale de commencer sa reprise progressive. Par conséquent, la demande d'or noir pourrait en souffrir encore plus.
En relation avec le problème identifié au Royaume-Uni, le gouvernement du pays a pris une décision immédiate d'introduire d'urgence les mesures de quarantaine restrictives les plus strictes dans la capitale du pays, ainsi que dans presque tout le sud-est de l'État. Tout cela est dû à l'origine inconnue de la nouvelle souche et à son manque d'étude. Ainsi, depuis dimanche, les Britanniques sont à nouveau confrontés à une autre partie des restrictions de mouvement. Cependant, ce n'était pas la seule chose. Certains États voisins ont également été sérieusement alarmés par les événements en cours et ont décidé de suspendre les liaisons de transport avec la Grande-Bretagne. Les experts estiment que cela ne s'arrêtera pas avec cela et que les pays utiliseront des moyens encore plus durs pour se protéger de la nouvelle souche de coronavirus. Sinon, le monde attendra un verrouillage beaucoup plus sérieux.
Cependant, la nouvelle de l'urgence n'a pas encore complètement pénétré le marché du pétrole brut. Les investisseurs commencent à peine à réagir à la situation actuelle. À cet égard, il n'y a rien de surprenant dans le fait que le coût du pétrole des deux marques en fin de semaine dernière reflétait une augmentation. De plus, l'augmentation a eu lieu pour la septième fois consécutive, devenant la plus longue période de reprise continue depuis plus de dix ans. Néanmoins, il n'y a pratiquement aucun espoir que la semaine en cours soit aussi réussie.
Rappelons que ces derniers temps, le soutien colossal de l'or noir est venu de l'actualité sur les progrès de la lutte contre l'infection à coronavirus, notamment le début de l'utilisation massive du vaccin. Cependant, les nouvelles dans ce domaine ne sont pas très agréables actuellement.
En outre, la valeur du pétrole augmentait dans le contexte de l'adoption anticipée éventuelle d'un nouveau programme de relance financière aux États-Unis d'Amérique, ce qui n'a pas encore eu lieu, et l'ensemble du processus n'a fait que s'éterniser.
Comme nouvelle positive et encourageante, la Food and Drug Administration des États-Unis a pris la décision d'approuver un autre vaccin contre le coronavirus développé par Moderna. Ainsi, deux médicaments différents ont déjà été approuvés pour une utilisation dans le pays. Leur livraison pour le début de la campagne de vaccination de masse a déjà commencé.
Le marché du pétrole brut s'est senti très confiant ces derniers temps. Les investisseurs ont finalement cessé de se retenir et ont commencé un travail actif, ce qui a conduit à une augmentation de leurs investissements. Tout cela a rendu les prévisions pour l'année prochaine plus positives par rapport aux données précédentes. Cependant, la situation avec la mutation du coronavirus au Royaume-Uni pourrait tout changer radicalement. Il est fort probable que les participants au marché reviendront à un travail plus restreint, et l'enthousiasme antérieur disparaîtra pendant un certain temps.
Le prix des contrats à terme sur le pétrole brut Brent pour livraison en février sur le parquet de Londres ce matin a immédiatement baissé de 3%, soit 1,57 $, ce qui l'a fait passer à un nouveau niveau de 50,69 $ le baril. Rappelons que le trading de vendredi s'est terminé dans la zone verte: alors la croissance était de 1,5%, soit 0,76 $, et le coût final - 52,26 $ le baril. Cette valeur est devenue le maximum pendant près d'un an.
Le prix des contrats à terme sur le pétrole brut léger WTI pour livraison en janvier sur le parquet électronique de New York a chuté aujourd'hui de 2,99%, soit 1,47 $. Leur niveau actuel se consolide autour de 47,63 $ le baril, mais les contrats expirent aujourd'hui avec la clôture de la séance. À la fin du dernier jour ouvrable de la semaine dernière, ils ont progressé de 1,5%, soit 0,74 $, ce qui leur a permis de passer au niveau de 49,1 $ le baril. C'était aussi la valeur maximale en près d'un an.
