L'euro et la livre continuent à se négocier à la hausse, surtout que la demande pour le dollar reste faible sur le marché.
Cela a été mis à l'évidence par l'indice MSCI, qui a atteint un record ce vendredi après la baisse du dollar par rapport à d'autres devises. Apparemment, les traders sont encouragés par la perspective positive sur l'économie mondiale, même si le rendement de l'obligation d'Etat américaine suit une courbe ascendante.
A part cela, le plan de relance à venir nuit au dollar. En effet, la volatilité est tombée à son niveau le plus bas depuis juillet 2020.
Plusieurs banques sont également en train de réviser leurs prévisions, soulignant que la croissance économique mondiale devrait être très importante au cours des six prochains mois. Si cela est vrai, la position du dollar va très probablement s'affaiblir face à la majorité des devises mondiales.
A cet égard, Janet Yellen, la Secrétaire du Trésor des Etats-Unis, a déclaré que le Groupe des sept doit agir avec plus d'assurance sur les politiques de relance afin de contribuer à la reprise économique. Son conseil n'était pas totalement clair, mais l'idée principale est que les gouvernements doivent employer des coûts plus élevés pour que l'économie mondiale puisse retourner à ses taux de croissance antérieurs le plus tôt possible. Yellen a également mentionné que les Etats-Unis soutiennent une augmentation (de 500$ milliards approximativement) des emprunts au FMI dans le cadre d'une assistance supplémentaire aux pays en développement.
En ce qui concerne les macro statistiques, les attentes du consommateurs aux Etats-Unis ont diminué, par conséquent le dollar est à nouveau sous pression, ce qui freine le redressement de la devise face à l'euro et à la livre. Clairement, les consommateurs sont affectés par la mésentente entre républicains et démocrates au sujet du nouveau plan de relance économique.
L'Indice de l'Université du Michigan sur le sentiment des consommateurs est tombé à 76.02, bien plus bas que les 80.8 points attendus. Pour ce qui est de l'inflation, elle a augmenté de 3.3% d'un an à l'autre. Les anticipations d'inflation à 5 ans ont gardé leur valeur de 2.7%.
Pour ce qui est de l'EUR/USD, les haussiers visent actuellement les 1.2150, car le dépassement de ce niveau permettra sûrement de fournir au marché un afflux de nouveaux acteurs importants. Avec cela, l'euro pourra grimper vers le 1.2190 ou même aller plus loin, au 1.2230. Mais si au contraire le prix baisse à 1.2110, l'EUR/USD passera à 1.2070.
GBP
La livre britannique a atteint de nouveaux sommets historiques après que le dernier rapport a montré que les indices économiques au Royaume-Unis étaient beaucoup mieux que prévu. D'après le Bureau des statistiques nationales du Royaume-Uni, le PIB a augmenté de 1.0% au quatrième trimestre de 2020, bien plus haut que le 0.5% prévisionnel. Cependant, malgré le redressement plutôt actif du PIB, son niveau l'année dernière est quand même inférieur (de 6.6%) à ce qu'il était en 2019. Il n'est pas surprenant que le ralentissement de la croissance économique ait été, en grande partie, déterminé par le secteur des services. Celui-là est encore paralysé par les mesures du confinement implémentées en raison de la pandémie du Covid-19.
Le secteur des services a connu une croissance de 0.6% seulement, alors que le secteur manufacturier a augmenté de 1.8%. Quant à la production industrielle, elle s'est développée de 3.3%.
En termes de statistiques mensuelles, le PIB a augmenté de 1.2% en décembre 2020, après avoir chuté de 2.3% en novembre. L'indicateur s'est développé car durant ce temps, le secteur des services a connu une expansion de 1.7% puisque plusieurs industries axées sur la consommation ont repris leur activité.
Pour ce qui est du GBP/USD, franchir le 39ème chiffre conduira très probablement à un saut vers 1.3960 et 1.4010. Mais si le prix descend à 1.3860, la livre suivra une courbe descendante vers 1.3820.
Aujourd'hui, il est nécessaire de prêter attention aux rapports sur la production industrielle et l'excédent du commerce extérieur de la zone euro. La production devrait se réduire de 0,4 %, tandis que l'excédent du commerce extérieur devrait s'élever à 25,3 milliards d'euros.
