Unité de temps H4
Détails techniques:
Droite supérieure du canal de régression : direction - haussière.
Droite supérieure du canal de régression : direction - haussière.
Moyenne mobile (20; adoucie) - latérale.
CCI: -49.4427
La paire livre/dollar croît simplement, alors que la paire euro/dollar résout le tableau technique, les tendances et les signaux, et elle suit les facteurs fondamentaux mondiaux. Le Bitcoin devient plus cher après les tweets d'Elon Musk. Les actions de la chaîne de magasins de jeux vidéo GameStop augmente parce que les utilisateurs se sont mis d'accord pour les acheter. La livre sterling augmente de 28 centimes pendant 11 mois sans qu'il n'y ait une raison particulière à cela, alors qu'auparavant, elle a baissé de 33 centimes pendant 4 mois pour des raisons assez claires et objectives. Voilà les réalités de 2020-2021. L'économie britannique souffre depuis quatre ans, plusieurs entreprises quittent Albion. Un accord commercial avec l'UE, signé littéralement "à genoux" pour le nouvel an, n'affecte pas la portée des services. Un accord commercial avec les Etats-Unis pourrait très bien ne pas exister, puisque Donald Trump, l'ami de Boris Johnson, n'est plus président. Le royaume risque de perdre l'Ecosse dans les prochaines années, le coronavirus nuit énormément à l'économie et les conséquences de la nouvelle souche du Covid, qui, pour une raison ou une autre est très présente au Royaume-Uni, restent encore très floues. En dépit de tout cela, la livre sterling parvient à devenir plus coûteuse. On se rappelle que la masse monétaire aux Etats-Unis augmente en 2020 beaucoup plus fortement qu'au Royaume-Uni. Cependant, il y a beaucoup plus de problèmes en Angleterre qu'en Union Européenne. L'euro a augmenté de 17 centimes au cours des 11 derniers mois. Si la livre britannique, malgré tous les problèmes du Royaume-Uni, a connu elle aussi une hausse de 17 centimes, ce serait logique. Si la devise britannique devait s'ajuster au moins occasionnellement, il serait également logique que ce mouvement à la hausse se produise. Néanmoins, la livre a continué à augmenter pendant cinq mois, et durant ce temps, il n'y a pas une seule correction significative. Les rollbacks de 150 à 200 points n'ont pas d'importance. Même avant-hier, lorsque la paire livre/dollar a chuté de 150 points (et on ignore d'ailleurs pourquoi), beaucoup étaient soulagés: maintenant, la chute tant attendue des cotations de cette paire va commencer. Mardi déjà, le mouvement haussier a été restauré et la paire s'approchait à nouveau de ses sommets de 2 ans et demi, qu'elle renouvelle presque quotidiennement. De nombreux experts, dont beaucoup sont mondialement connus ou représentent les grandes banques ou les agences de notation, perçoivent les taux élevés de vaccination et l'optimisme du marché quant à la possibilité pour Londres d'éviter un Brexit "difficile" comme des raisons éventuelles à une si forte croissance de la livre britannique. Toutefois, où était le pessimisme des marchés lorsque Michel Barnier et David Frost affirmaient presque tous les jours qu'il n'y avait pratiquement aucune chance pour obtenir un accord, et cela pendant 9 ou 10 mois ? D'ailleurs, le même mantra a été repris par Ursula von der Leyen, Maros Sefcovic, et d'autres représentants de la première politique de l'UE. En même temps, Boris Johnson a dit et redit que le Royaume-Uni n'avait pas peur de quitter l'UE sans aucun accord. La livre était croissante il y a quelques mois. En général, nous insistons sur le fait que la nature de cette croissance est à 60% du facteur de "déversement d'argent énorme dans l'économie américaine" (la masse monétaire au Royaume-Uni n'a pas non plus augmenté de plus de 15% en 2020) et à 40% du facteur spéculatif. Au fait, il faut aussi rappeler que depuis six mois, la Banque d'Angleterre est au bord du gouffre en ce qui concerne la question des taux négatifs. Ils se plaignent également que l'Union européenne n'accepte pas les sociétés financières britanniques à bras ouverts.
En outre, il n'y a pas de danger évident pour l'économie britannique. Par exemple, en 2020, le pays a fait face au plus haut niveau de dette publique en temps de paix. Et d'ici le 3 mars, le chancelier de l'Echiquier devra présenter un projet de budget, dans lequel on ne sait pas encore s'il y aura de la place pour de nouveaux programmes de soutien des entreprises et des citoyens. S'il n'y a pas de ces programmes ou qu'ils sont considérablement réduits, les représentants du secteur privé ont déjà déclaré qu'ils seront contraints de réduire leur personnel. Cela pourrait entraîner une augmentation du chômage à 7,5 %. Cela créera automatiquement une charge sur le même budget, car vous devrez payer plus d'indemnités de chômage, mais le montant des impôts perçus diminuera. Si les aides d'État et les programmes de soutien sont étendus, cela représentera un coût supplémentaire. D'après les recherches effectuées par l'Institute for Fiscal Studies, les autorités du Royaume-Uni vont devoir augmenter les taxes de 60 milliards de livres afin de combler tous les trous du budget. Les prévisions suggèrent que si l'économie britannique se remet lentement et mollement de la crise et des trois "confinements", le montant de dette publique pourrait augmenter de 130 à 190 milliards de livres supplémentaires, et atteindre ainsi près de 400 milliards de livres d'ici la fin de l'année financière 2020. Dans un scénario optimiste, elle atteindra les niveaux d'avant la crise, d'environ 50 milliards. Mais qui croit encore aux scénarios optimistes ? Ban Nabarro, économiste de Citibank, pense que la décision de la Banque d'Angleterre d'introduire des taux négatifs est inévitable. Le régulateur devra abaisser le coût de l'emprunt en dessous de zéro, ce qui pourrait se produire avant la fin de 2021. Ainsi, il est probable que la reprise de l'économie britannique sera lente et que la politique monétaire de la Banque d'Angleterre sera encore plus assouplie. Dans l'ensemble, les perspectives de l'économie britannique sont encore vagues et cette expression est encore trop faible. Mais quelle est la différence entre la livre et les acheteurs de la livre ?
La volatilité moyenne de la paire GBP/USD est actuellement à 120 points par jour. Pour ce qui est de la paire livre/dollar, cette valeur est "élevée". Vendredi, le 26 février, on s'attend donc à un mouvement à l'intérieur du canal, limité par les niveaux de 1,3935 et 1,4165. Un retour au sommet par l'indicateur Heiken Ashi signalera une reprise possible du mouvement haussier.
Niveaux de support les plus proches :
S1 – 1.4038
S2 – 1.3977
S3 – 1.3916
Niveaux de résistance les plus proches :
R1 – 1.4099
R2 – 1.4160
R3 – 1.4221
Recommandations de Trading :
La paire GBP/USD a commencé un nouveau cycle de correction à la baisse sur l'unité de temps H4. Ainsi, aujourd'hui, il est recommandé d'ouvrir de nouvelles positions longues avec les objectifs de 1,4099 et 1,4160 dans le cas d'un rebondissement de prix à partir de la moyenne mobile. Il est recommandé de considérer les ordres de vente avec les objectifs de 1,3977 et 1,3935 si le prix se fixe au-dessous de la moyenne mobile.