Mardi matin, les prix mondiaux du pétrole affichent une croissance régulière. Les experts disent que la principale raison de l'euphorie du marché de l'or noir est la nouvelle de la décision de l'OPEP + d'augmenter le scénario à court terme de croissance de la demande de pétrole dans le monde.
Ainsi, le coût des contrats à terme de juillet pour le mélange Brent de la mer du Nord a augmenté de 0,77% - à 65,53 $ le baril, et les contrats à terme de juin - de 0,7% - à 66,11 $. Pendant ce temps, le prix des contrats à terme de juin pour le pétrole brut WTI a augmenté de 0,76% à 62,38 $ le baril.
Dans le même temps, lundi, le prix du pétrole a fait état d'une baisse tangible suite à l'effondrement de la semaine précédente. Cependant, il est important de noter ici que les cours du pétrole à la veille ont partiellement regagné leurs positions précédemment perdues, bien qu'ils aient fermé. Ainsi, les contrats à terme de juin pour le pétrole brut WTI ont chuté de 0,4% - à 61,91 $ le baril après avoir atteint un minimum intrajournalier de 60,66 $. Pendant ce temps, les contrats à terme sur le Brent de juin ont perdu 0,7% à 65,65 $ le baril, après être tombés bien en dessous de 65 $ le baril plus tôt.
Les contrats d'essence de mai ont chuté de 0,9% à 1,98 $ le gallon, tandis que les contrats à terme sur le mazout de mai ont augmenté de 0,3% à 1,88 $ le gallon. Enfin, les contrats de gaz naturel de mai ont progressé de 2,2% pour clôturer à 2,79 $ btu.
À la veille, on a appris que le comité d'experts de l'OPEP + avait augmenté les prévisions de croissance de la demande mondiale d'or noir à 6 millions de barils par jour en 2021 par rapport au niveau de mars de 5,6 millions.
Dans les médias également, il y avait des informations selon lesquelles l'alliance OPEP + tiendra une réunion du comité ministériel de suivi mardi - un jour plus tôt que prévu. Les analystes sont convaincus que les participants à la réunion OPEP + tiendront compte de l'équilibre entre l'amélioration de la situation en RPC, aux États-Unis et en Europe et les données effrayantes de l'Inde.
Lors d'un discours lundi, le secrétaire général de l'organisation internationale, Mohammed Barkindo, a évoqué les tendances positives dans la reprise de l'économie mondiale et la croissance de l'industrie pétrolière. Cependant, la situation autour du COVID-19 continue de menacer la demande de pétrole, réduisant le niveau global de reprise économique mondiale. La situation est particulièrement alarmante en Inde, où la croissance quotidienne des personnes infectées atteint 350 000 personnes, soit plus d'un tiers du nombre mondial de nouvelles infections. Dans le même temps, le nombre de décès y est d'environ 200 000, ce qui est le quatrième indicateur le plus important au monde.
Rappelons que l'Inde est l'un des plus grands pays importateurs de pétrole, donc de multiples mesures restrictives sur le territoire de l'État réduisent le niveau de reprise de la demande mondiale de matières premières. Bien que les autorités du pays n'aient pas annoncé de verrouillage à l'échelle nationale, de multiples restrictions régionales ont été introduites sur le territoire de l'État.
Selon certains rapports, la situation en Inde pourrait réduire la demande mondiale de 300 000 barils par jour, ce qui aura sans aucun doute un impact extrêmement négatif sur les prix du pétrole.
Quant aux prévisions des experts sur d'autres grands acteurs du marché de l'or noir, de nombreux analystes estiment que l'approvisionnement en pétrole iranien d'ici la fin de cette année pourrait remonter à 3 millions de barils par jour contre le niveau actuel de 2,3 millions de barils.
