Les indices boursiers mondiaux ont terminé la semaine dans des directions différentes sur fond de problèmes d'influence de la souche indienne de COVID-19, de craintes d'un ralentissement de la croissance économique aux États-Unis, ainsi qu'à la suite de tensions accrues entre les États-Unis et la Chine , ce qui a donné lieu à la volonté de protéger leurs entreprises nationales contre les cybermenaces.
La situation du marché reflète pleinement l'impact de la pandémie de COVID-19, qui se traduit par la réticence d'un nombre important d'Américains à aller travailler, préférant vivre de l'aide sociale. Bien sûr, cela s'applique principalement à la main-d'œuvre faiblement rémunérée, où la différence entre les salaires et les avantages sociaux n'est pas si grande.
Des épidémies de COVID-19 dans différents pays ici et là indiquent que ce problème restera permanent pendant une période de temps significative, ce qui signifie que l'impact de cette infection sur l'activité des entreprises restera extrêmement élevé.
Un irritant supplémentaire pour les investisseurs a été les discours de certains membres du FRS, qui ont commencé à parler de changements probables dans les perspectives de la politique monétaire de la Fed, ce qui a provoqué une forte volatilité sur les marchés boursiers, principalement en Amérique. Mais la publication du compte rendu de la dernière réunion du régulateur a quelque peu calmé les marchés, ce qui est devenu la raison de la reprise de la croissance des principaux indices boursiers américains. Et bien que le marché parle de la formation de bulles financières, il semble que personne ne veuille s'éloigner de cette voie, en continuant d'acheter et d'acheter des actions d'entreprises.
Sur le marché des changes, l'indice ICE dollar se consolide dans une fourchette étroite de 91,85 à 92,40 points depuis près d'un mois. Sa croissance est freinée par de vagues messages sur les perspectives de la politique monétaire de la Fed, une baisse sensible des rendements des obligations d'Etat, d'une part. Mais en même temps, d'un autre côté, son cours est soutenu par des vagues de craintes venant sur le marché que ces changements sont imminents.
En général, en observant l'ensemble de ce tableau, nous pouvons dire que la dynamique actuelle des marchés se poursuivra cette semaine.
Cette semaine, d'importantes données économiques seront publiées, qui, très probablement, avec ses indicateurs plus faibles, freineront la croissance de la demande d'actifs risqués. Parmi les valeurs intéressantes, mentionnons la publication de l'indice des prix à la production et l'inflation à la consommation aux États-Unis. L'inflation manufacturière devrait afficher un ralentissement de la croissance en juin à 0,5% contre 0,8% en mai, tandis que l'inflation à la consommation ralentira à 0,4% en juin contre 0,7% en mai.
Nous pensons que le marché le percevra positivement. Cela peut être un signal que la prévision de la Fed d'un bond temporaire de l'inflation aux États-Unis se réalise, ce qui signifie qu'il ne faut pas s'attendre à des changements brusques de politique monétaire de la part du régulateur. Dans ce contexte, à moins, bien sûr, que les données ne montrent une croissance supérieure aux attentes, nous devrions nous attendre à une augmentation de la demande d'actions de sociétés et à un affaiblissement du dollar d'ici la fin de la semaine.
En outre, le discours du président de la Fed J. Powell au Congrès mercredi et jeudi pourrait avoir un impact supplémentaire sur les marchés.
Prévision du jour :
L'EURUSD se négocie en dessous de 1,1880. Toute nouvelle positive concernant un ralentissement des pressions inflationnistes aux Etats-Unis ramènera la paire à 1,1965.
La paire XAUUSD est au-dessus du niveau de support de 1797.00, tout comme dans le cas de la paire EURUSD, nous nous attendons à une nouvelle hausse du prix de l'or sur la vague de pressions inflationnistes plus faibles aux Etats-Unis, ce qui réduira les perspectives d'un début plus tôt du resserrement de la politique monétaire de la Fed. Nous pensons que le prix de l'or montera à 1821,00, puis à 1837,00.
