Graphique de 4 heures.
Détails techniques :
Canal de régression linéaire supérieur : direction - vers le bas.Canal de régression linéaire inférieur : direction - vers le haut.
Moyenne mobile (20; lissée) - vers le bas.
CCI: -143.0085
La livre sterling a évolué de manière quelque peu erratique tout au long de cette semaine. Même si, dans l'ensemble, sur les quatre jours de négociation, la paire livre/dollar a d'abord affiché une baisse de 65 points, puis une hausse de 75 points. Elle a parcouru une distance minimale, et sa volatilité laisse également à désirer. Par conséquent, la livre est au point mort en ce moment. Cependant, nous avons déjà expliqué la différence entre les paires euro/dollar et livre/dollar. Si nous supposons qu'elles ont évolué sous l'influence des mêmes facteurs au cours de l'année et demie écoulée (et c'est vrai, puisque les tendances coïncident presque totalement), alors à l'heure actuelle, les facteurs influençant la formation du taux de change des deux sont les mêmes. Cependant, la livre est tombée au minimum du premier tour (le niveau de 1,3669) et même légèrement en dessous. Ensuite, elle a déjà construit un mouvement de hausse, contre lequel elle est maintenant corrigée. L'euro n'a que récemment rampé vers son précédent point bas, avec beaucoup de difficultés, et ne fait que réfléchir à ce qu'il doit faire ensuite. Par conséquent, il y a soit une décorrélation des deux principales paires de devises, soit une avance du calendrier de l'une d'entre elles. Nous sommes portés vers la deuxième option. Par conséquent, nous attendons que la paire euro/dollar se redresse dans un avenir proche et sorte du «coma». Mais pour l'instant, la paire livre/dollar devra attendre la paire euro/dollar pendant un certain temps. Le contexte fondamental de la paire livre/dollar n'a pas du tout changé récemment. Il n'y a donc aucune raison de penser que la livre évolue différemment de la paire euro/dollar pour des raisons bien précises. Dans l'ensemble, rien d'intéressant ne se passe au Royaume-Uni en ce moment. Il n'y a pas de nouvelles sur le sujet du Brexit. Récemment, la Banque d'Angleterre a tenu une réunion, qui n'a pas non plus donné suffisamment d'informations aux marchés.
Parallèlement, la quatrième vague du coronavirus au Royaume-Uni se poursuit. Il y a quelques semaines, le nombre de cas quotidiens de la maladie enregistrés au Royaume-Uni a diminué de moitié par rapport aux valeurs maximales. Beaucoup ont donc pensé que la vague était terminée. Cependant, comme le montre la pratique, 25 à 30 000 nouveaux cas d'infection par le virus continuent d'être enregistrés quotidiennement au Royaume-Uni. Et ce, bien que 75% de la population adulte du Royaume-Uni ait déjà reçu les deux doses. De nombreux experts se posent déjà des questions. Si les gens continuent à être infectés et à se retrouver dans les hôpitaux avec un tel niveau de vaccination de la population, alors peut-être que les vaccins existants ne sont pas si efficaces ? Diverses études et essais montrent que chacun des vaccins les plus connus aujourd'hui (Pfizer, Moderna, Johnson & Johnson) est efficace de plus de 80%. Il n'en reste pas moins que les niveaux actuels de morbidité au Royaume-Uni sont comparables et dépassent même les pics de la deuxième vague, observés à l'automne dernier. Pensez-y : aujourd'hui, alors que 75% des résidents britanniques ont été entièrement vaccinés, le nombre de personnes infectées est plus élevé qu'à l'automne dernier, alors qu'il n'y avait pas encore de vaccins. De telles informations soulèvent plusieurs nouvelles questions. Déjà, les scientifiques sont appelés à répondre aux questions suivantes : combien de temps durera chaque vaccin ? À quelle fréquence devrai-je recevoir de nouveaux vaccins ? Faut-il une troisième vaccination pour les personnes dont l'immunité est affaiblie ? L'humanité parviendra-t-elle à atteindre une immunité collective ? Et, malheureusement, les réponses à certaines de ces questions sont déjà très frustrantes. Tout d'abord, selon l'assurance du chef épidémiologiste des États-Unis, Anthony Fauci, les personnes dont l'immunité est affaiblie ont besoin d'une troisième vaccination de rappel. Récemment, on a appris que tous les vaccins existants commencent à s'affaiblir environ un an après leur introduction. Et pas plus tard qu'hier, le directeur du groupe d'Oxford pour le développement du vaccin d'AstraZeneca, le professeur Andrew Pollard, a déclaré que la souche delta actuelle rend impossible l'obtention d'une immunité collective contre le coronavirus.
Le professeur a indiqué que les vaccins existants contre le coronavirus n'ont pas permis d'enrayer sa propagation. Depuis plusieurs semaines consécutives, de nouveaux foyers et vagues de l'épidémie sont observés dans plusieurs pays du monde. En même temps, on parle de pays sous-développés ou en voie de développement qui connaissent une pénurie de vaccins et de pays comme les Etats-Unis ou le Royaume-Uni. Ainsi, Sir Andrew Pollard conclut qu'il est impossible d'atteindre une immunité collective dans les circonstances actuelles. «Le problème du virus COVID est qu'il ne s'agit pas de la rougeole. Si 95% des gens sont vaccinés contre la rougeole, le virus ne peut pas se propager. La souche delta continue d'infecter même les personnes qui ont déjà été vaccinées», a déclaré M. Pollard. Le professeur a également noté que les vaccins sont nécessaires et efficaces dans tous les cas car, dans certains cas, ils préviennent les complications causées par le virus et réduisent le taux de mortalité. En général, les nouvelles pour le monde entier ne sont pas des plus optimistes. La reprise économique se poursuit, mais personne ne sait quelles autres souches l'humanité devra affronter et quelles conséquences elles entraîneront.
La paire livre/dollar, quant à elle, se situe en dessous de la ligne de la moyenne mobile. Ainsi, la tendance à la baisse se maintient. Et nous avons déjà parlé de la faible volatilité, il n'y a donc rien à ajouter à ce sujet. Tant que le cours est en dessous de la moyenne mobile, les positions courtes sont à envisager. Cependant, nous vous rappelons que le contexte fondamental reste en faveur de la monnaie britannique, et nous attendons la reprise de la tendance à la hausse.
La volatilité moyenne de la paire GBP/USD est actuellement de 64 points par jour. Pour la paire livre/dollar, cette valeur est «moyenne». Le vendredi 13 août, nous attendons un mouvement à l'intérieur du canal, limité par les niveaux de 1,3751 et 1,3880. Un renversement de l'indicateur Heiken Ashi à la hausse signalera un nouveau cycle de correction à la hausse.
Les niveaux de soutien les plus proches :
S1 – 1.3794
S2 – 1.3763
S3 – 1.3733
Les niveaux de résistance les plus proches :
R1 – 1.3824
R2 – 1.3855
R3 – 1.3885
Recommandations de trading :
La paire GBP/USD continue d'être située en dessous de la moyenne mobile sur le graphique de 4 heures. Ainsi, aujourd'hui, il est nécessaire de se maintenir dans la vente de la paire avec les objectifs de 1,3794 et 1,3751 jusqu'à ce que l'indicateur Heiken Ashi soit en hausse. Les ordres d'achat doivent être considérés si le prix est fixé à nouveau au-dessus de la ligne de la moyenne mobile avec les objectifs de 1,3885 et 1,3916, et maintenus ouverts jusqu'à ce que le Heiken Ashi se retourne à la baisse.
