Du 21 au 23 septembre, Dubaï accueillera une réunion des plus grands producteurs mondiaux de gaz pour résoudre de nombreux problèmes de cette année. Il y a une crise du gaz en Europe. Les prix battent des records. Et certains pays peuvent se retrouver sans électricité en hiver
Selon Didier Hollot, vice-président exécutif de la société française d'énergie Engie SA, il n'y a pas beaucoup de mesures à prendre pour faire baisser les prix. En attendant, il n'y a qu'un seul espoir pour un hiver pas trop froid.
Nick Den Hollander, directeur commercial de la société de services publics allemande Uniper SE, ne voit aucun signe que la Russie suspendra les livraisons de gaz à l'Europe occidentale. Selon lui, la Russie n'a tout simplement pas réapprovisionné les stocks de son propre marché, elle ne peut donc pas encore augmenter ses exportations pour cette période.
Le vice-ministre turc de l'énergie et des ressources naturelles, Alparslan Bayraktar, a déclaré que le gouvernement était en pourparlers avec Gazprom sur de nouveaux contrats de gaz, essayant de lutter pour acheter la même quantité de GNL que l'année dernière.
Et dans les plans de la Turquie est de 2023 pour commencer la production de gaz à partir de gisements récents dans la mer Noire. Selon Alparslan Bayraktar, cela réduira à terme la dépendance du pays vis-à-vis des importations de gaz de 100% à 75%.
Le Qatar affirme que la demande de GNL est énorme. C'est ce qu'a déclaré le ministre de l'Énergie du Qatar, Saad Al-Kaabi. Le Qatar est le plus grand exportateur mondial de gaz naturel liquéfié et, par conséquent, il investit des milliards de dollars dans l'augmentation de la production, malgré le fait que le projet prendra des années.
En Asie, les prix du GNL ont bondi de près de 50 % en septembre. Jusqu'à 27,19 dollars par million d'unités thermiques britanniques. C'est l'équivalent énergétique d'environ 155 dollars le baril de pétrole.
L'Indonésie étend son utilisation des sources d'énergie renouvelables.
Selon Arifin Tasrif, ministre de l'énergie, les plans de l'Indonésie incluent une augmentation de la production d'électricité à partir de sources renouvelables à 70% d'ici 2040.
Mohammad Barkindo - Secrétaire général de l'OPEP - a noté que la pénurie actuelle de gaz en Europe nécessite des investissements supplémentaires dans les combustibles fossiles.
