La semaine précédente s'est avérée très fructueuse pour le marché boursier américain. Malgré le fait que la FED ait annoncé la fin de son programme de relance quantitative, cela n'a pas eu d'impact négatif sur le marché boursier. Bien que nous ayons averti à plusieurs reprises que le repli du QE est considéré comme un facteur négatif pour les indices boursiers américains, car ils ont augmenté au cours des 18 derniers mois en raison de ce même programme. Dans le même temps, il existe un deuxième facteur qui ne peut que soutenir les actions et les indices boursiers, en continuant à les conduire dans un état de bulle. Le fait est que le taux d'inflation aux États-Unis continue de croître, et de nombreux experts et journalistes tirent la sonnette d'alarme à ce sujet. Pendant ce temps, tout le monde sauf Jerome Powell et Janet Yellen, qui croient toujours que la hausse actuelle des prix est un phénomène temporaire. Ils s'attendent à ce que l'inflation ralentisse l'année prochaine. Cependant, de nombreux experts américains ne croient même pas que la Réserve fédérale puisse maîtriser le taux d'inflation. Le rapport sur l'inflation d'octobre sera publié cette semaine et les prévisions suggèrent que cet indicateur pourrait s'accélérer à 5,7-5,8%. Dans ce cas, il s'agirait d'un anti-record de 30 ans ! En d'autres termes, les investisseurs sont simplement obligés de placer leur capital dans des instruments à forte croissance afin d'éviter leur dépréciation. Par conséquent, les indices boursiers américains et le marché des crypto-monnaies pourraient continuer à augmenter.
Ce qui est intéressant, c'est que la secrétaire au Trésor américaine Janet Yellen ne montre toujours aucun signe de panique. De plus, elle continue d'insister sur le fait que le taux d'inflation est sous contrôle. Janet Yellen s'attend à ce que l'inflation revienne à ses niveaux normaux au second semestre 2022. Yellen a cité l'épidémie de coronavirus et les problèmes de chaîne d'approvisionnement comme la raison d'une hausse si rapide des prix. Elle a également noté qu'après la crise, la demande se rétablit plus rapidement que l'offre, par conséquent les prix augmentent. En plus de cela, les prix des matières premières et des ressources énergétiques augmentent partout dans le monde. Tout cela alimente de tous les côtés l'indice général des prix à la consommation, qui s'élève désormais officiellement à 5,4% en glissement annuel, mais dans certains secteurs et industries, une inflation beaucoup plus élevée est constatée. Cela peut facilement être vérifié en regardant les graphiques des prix de l'acier, du cuivre, du pétrole, de l'immobilier américain et plus encore. C'est-à-dire que nous pouvons même dire que le taux d'inflation réel est supérieur à 5,4 %, mais elle est lissée en raison de son caractère de masse. C'est-à-dire que nous obtenons une certaine valeur moyenne. D'une manière générale, les États-Unis et le monde entier devraient être confrontés à des difficultés liées à l'inflation dans les années à venir car injecter des liquidités supplémentaires dans l'économie aurait sûrement des conséquences.
