Hier, le dollar canadien s'est affaibli par rapport à son homologue américain en raison de la baisse des prix du pétrole et du refus du gouverneur de la Banque du Canada, Tiff Macklem, de soutenir une nouvelle augmentation des taux d'intérêt de la banque centrale, bien que le récent mouvement du marché ait déjà intégré cette augmentation dans les prix.
Selon McLem, la hausse de l'inflation en avril, la première en 10 mois, était une anomalie. De plus, après la publication du rapport de la Banque du Canada sur le système financier, il a ajouté dans ses commentaires que les prix à la consommation continueront de baisser. Avant l'intervention de McLem, les participants du marché prévoyaient avec une probabilité de 80% que la banque centrale relèverait les taux d'intérêt dès juillet. Aujourd'hui, la probabilité d'une telle vision est tombée à 60%. Mais encore mardi, avant la publication des données d'avril sur l'inflation, tout le monde prévoyait que la prochaine étape serait une baisse des taux. Le pétrole est l'un des principaux produits d'exportation du Canada, et lorsque le prix du pétrole baisse, le dollar canadien réagit en conséquence.
De plus, le dollar américain a augmenté par rapport au panier de devises principales.
Le rendement des obligations d'État du Canada a augmenté selon une courbe plus raide que celle des obligations du Trésor américain. Depuis le 9 mars, les obligations à 10 ans ont atteint leur plus haut niveau à 3,219 %, puis ont chuté à 3,172 %.