La paire de devises EUR/USD a de nouveau été négociée avec une faible volatilité et sans changements de taux importants mercredi. En d'autres termes, les mouvements étaient soit faibles, soit absents. Il n'y avait pas non plus de fondamentaux. La paire est déjà dans une fourchette de prix limitée depuis plus d'une semaine, comme on peut le voir clairement sur l'illustration ci-dessus. Ce n'est pas une période de consolidation, ni un canal latéral, mais il est évident que la paire est pratiquement immobile ces derniers temps.
Nous tenons également à souligner la faible volatilité. Selon nos calculs présentés dans l'illustration ci-dessous, la volatilité moyenne au cours des 30 derniers jours est inférieure à 70 points. Avec une moyenne de 60 points, il est assez difficile de négocier la paire même sur les plus petites TF intraday. Si la volatilité est faible, il est possible de négocier uniquement à moyen terme, c'est-à-dire que chaque transaction doit être ouverte pendant plusieurs jours au minimum. Ce n'est que dans ce cas que l'on peut espérer un bénéfice plus ou moins important. De plus, la paire est immobilisée, donc peu importe le temps que vous attendez, le taux ne change pas. En général, ce n'est pas le moment le plus attractif pour le trading.
Il n'y a pratiquement rien à retenir du fondamental des trois premiers jours de la semaine. L'indice d'activité économique ISM dans le secteur des services aux États-Unis, publié dès lundi et ayant provoqué une réaction de marché de 50 points, reste le rapport le plus important à l'heure actuelle. Mardi et mercredi, il n'y avait rien à signaler. Bien sûr, il y a eu des discours ordinaires de représentants de la BCE (Schnabel, Lagarde, Knot), mais rien de super important ou super intéressant n'a été dit. De plus, il faut comprendre que la prochaine réunion de la BCE approche et que le "régime de silence" est enclenché, ce qui empêche les représentants des banques centrales de faire des commentaires sur la politique monétaire.
Par conséquent, avant les réunions de la BCE et de la Fed, nous ne pouvons compter que sur les statistiques macroéconomiques. Nous regardons le calendrier de cette semaine et voyons qu'il nous reste à "digérer" le PIB de l'Union européenne et les demandes d'allocations chômage aux États-Unis. Deux rapports qui ont peu de chances d'attirer l'attention du marché.
La crise énergétique est surmontée.
Lundi, lors d'une audition devant la Commission des affaires économiques du Parlement européen, la présidente de la BCE, Christine Lagarde, a pris la parole. Nous en parlons seulement maintenant, car en réalité, Mme Lagarde n'a rien dit concernant la politique monétaire. Toutes les autres questions sont actuellement secondaires pour le marché. Cependant, il convient de noter que la BCE a appelé les gouvernements des pays de l'UE à cesser de soutenir la population dans la lutte contre la crise énergétique. Rappelons qu'en 2022, lorsque les prix du pétrole et du gaz ont fortement augmenté, le gouvernement de l'UE a décidé de compenser une partie des dépenses énergétiques pour tous les citoyens du bloc. Cependant, en 2023, les prix ont chuté pour le pétrole et le gaz, de sorte que les différentes subventions et aides ne sont plus nécessaires. De plus, l'argent supplémentaire dans les poches des Européens alimente l'inflation, contre laquelle la BCE lutte, estime Christine Lagarde. "Les gouvernements des pays de l'UE devraient mettre fin aux mesures de soutien correspondantes pour éviter une pression inflationniste accrue. Sinon, la BCE devra renforcer la pression monétaire", a déclaré Lagarde.
De son côté, la Commission a déclaré qu'elle ne prévoyait pas de prolonger les mesures "anti-crise", car les prix du gaz ont pu être stabilisés et que d'ici l'hiver prochain, lorsque l'on observera une nouvelle hausse de la consommation de gaz et d'énergie, l'Union européenne sera prête dans une bien plus grande mesure que pour l'hiver 2022. Ainsi, l'inflation dans l'UE continuera de ralentir jusqu'à la fin de l'année 2023, ce qui réduit considérablement la probabilité d'un durcissement supplémentaire de la politique monétaire de la BCE. Nous pensons toujours que le régulateur européen augmentera le taux d'intérêt encore de 1 à 2 fois de 0,25%, et que le programme de resserrement sera ainsi terminé. L'inflation dans certains pays de la zone euro se rapproche déjà du niveau cible. Il convient de relever davantage les taux d'intérêt uniquement dans les pays où l'inflation est élevée, mais cette option n'est pas possible pour l'Alliance.
La volatilité moyenne de la paire de devises euro/dollar au cours des 5 derniers jours de négociation au 8 juin est de 76 points et est caractérisée comme "moyenne". Ainsi, nous prévoyons un mouvement de la paire entre les niveaux de 1,0623 et 1,0775 jeudi. Un retournement de l'indicateur Heiken Ashi vers le bas indiquera une possible reprise du mouvement baissier.
Les niveaux de support les plus proches :
S1 - 1,0681
S2 - 1,0620
Les niveaux de résistance les plus proches :
R1 - 1,0742
R2 - 1,0803
R3 - 1,0864
Recommandations de trading :
La paire EUR/USD continue de se situer en dessous de la moyenne mobile. À l'heure actuelle, il convient d'envisager des positions courtes avec un objectif de 1,0620 en cas de rebond des prix à partir de la moyenne mobile, mais il y a également une forte probabilité de consolidation. Les positions longues ne deviendront pertinentes que si les prix se fixent au-dessus de la moyenne mobile avec des objectifs de 1,0775 et 1,0803.
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Explications des illustrations:
Les canaux de régression linéaire - aident à déterminer la tendance actuelle. Si les deux canaux sont dirigés dans la même direction, cela signifie que la tendance est forte en ce moment.
La ligne de moyenne mobile (paramètres 20,0, lissée) - détermine la tendance à court terme et la direction dans laquelle il convient de trader actuellement.
Les niveaux de Murray - niveaux cibles pour les mouvements et les corrections.
Les niveaux de volatilité (lignes rouges) - canal de prix probable dans lequel la paire passera les prochaines 24 heures, en fonction des indicateurs de volatilité actuels.
L'indicateur CCI - son entrée dans la zone de survente (en dessous de -250) ou dans la zone de surachat (au-dessus de +250) signifie que le retournement de tendance approche dans la direction opposée.
