Après que le Fonds monétaire international ait fait part de la préparation de sa propre monnaie numérique de banque centrale (CBDC) utilisable lors des échanges entre les devises numériques d'autres pays, des économistes du même fonds ont mis en garde contre l'inefficacité à long terme de l'interdiction des cryptomonnaies.
Dans leurs notes de recommandation, les experts ont conclu qu'au lieu de déclarer les cryptomonnaies illégales, il est préférable pour les pays de contrôler les facteurs qui stimulent la demande de cryptomonnaies, allant de la pression inflatoire élevée sur les monnaies nationales aux besoins insatisfaits des citoyens en matière de paiements numériques.
Hier, le Fonds monétaire international a publié un article dans lequel il a noté que l'intérêt pour les devises numériques des banques centrales est en augmentation en Amérique latine et dans les Caraïbes, tandis que l'utilisation des cryptomonnaies varie du plus grand au plus petit et vice versa. Les économistes du FMI ont souligné que quatre pays d'Amérique latine - le Brésil, l'Argentine, la Colombie et l'Équateur - font partie des 20 principaux pays du monde où l'activité de la population est élevée et la demande pour les actifs de cryptomonnaies est en croissance.
Cependant, ils ajoutèrent que l'intégration de la cryptomonnaie est associée à de nombreux problèmes et risques, en particulier pour les pays vulnérables d'Amérique latine et des Caraïbes, où l'on observe une instabilité macroéconomique, un faible niveau de confiance institutionnelle et de la corruption. Les économistes ont expliqué que la réglementation des cryptomonnaies varie d'un pays à l'autre en Amérique latine et dans les Caraïbes. Bien que le Salvador ait fait du bitcoin un moyen de paiement légal, d'autres pays tels que l'Argentine et la République dominicaine ont interdit l'utilisation de la cryptomonnaie en raison de craintes quant à son impact sur la stabilité financière.
Cependant, bien que les crypto-actifs présentent des risques qui dépendent des circonstances du pays, les économistes ont conclu qu'une interdiction complète des crypto-actifs au niveau de l'État pourrait ne pas être efficace à long terme. Au lieu de cela, la région devrait se concentrer sur l'élimination des forces motrices de la demande de cryptomonnaie.
En ce qui concerne le paysage technique actuel du Bitcoin, il ne sera possible de parler d'une poursuite de la croissance dans les conditions actuelles qu'après la protection du niveau de 30 640 $, ce qui donnerait une perspective de marché haussier avec la possibilité d'atteindre 32 300 $. L'objectif le plus lointain sera la zone de 34 300 $, où il y aura une correction importante et une baisse du Bitcoin. En cas de retour de la pression sur l'instrument de trading et de franchissement du niveau de 29 500 $, l'accent sera mis sur la protection de 28 440 $. Sa rupture sera un coup dur pour l'actif, ouvrant la voie à 27 390 $.
Les acheteurs d'Ethereum se concentrent sur la protection du support le plus proche à 1860 $ et sur la résistance à 1925 $. Ce n'est qu'après cela que l'on peut espérer atteindre 2020 $, ce qui permettra de poursuivre la tendance haussière et entraînera une nouvelle vague d'Ethereum dans la zone de 2120 $. En cas de pression sur l'ETH, le niveau de 1860 $ entrera en jeu, dont la rupture conduira à un test de 1770 $. La zone inférieure qui apparaît est de 1700 $.
