Comme prévu, lors de la conférence de presse après la décision de la Banque centrale d'augmenter les taux d'intérêt de 25 points de base, le président de la Réserve fédérale, Jerome Powell, a déclaré que la future politique monétaire dépendrait toujours des données. Il a ajouté qu'il y avait une probabilité égale que les taux soient augmentés ou maintenus inchangés en septembre, mais a confirmé que la banque centrale ne prévoyait pas de baisse des taux cette année.
D'après lui, il est nécessaire de continuer à poursuivre cet objectif et de maintenir la politique restrictive pendant un certain temps.
Par ailleurs, Powell a rappelé que pour envisager une éventuelle baisse des taux d'intérêt, il devait observer une baisse de l'inflation fiable et durable. Malgré la baisse des prix à la consommation en juin, il ne s'agit que d'un seul rapport, il est donc nécessaire d'avoir plus de données.
D'après Powell, beaucoup estiment que la baisse des taux ne se produira qu'au cours de l'année prochaine, et que la dernière hausse de cette année est la dernière. Mais cela ne résout rien. Seules les données sur l'inflation sont décisives.
D'après Torsten Polleit, l'économiste en chef de Degussa, la baisse de la masse monétaire et le durcissement des conditions de crédit aux États-Unis signifient que l'inflation devrait continuer à ralentir, dans l'espoir que la Fed puisse maintenir une croissance économique plus lente. L'économie américaine ne peut plus supporter des taux d'intérêt élevés, car cela pourrait entraîner une récession.
D'après Edward Moya, analyste principal du marché chez OANDA, le processus de désinflation se poursuivra, car l'économie s'affaiblit et le monde des entreprises commence à ressentir l'impact de conditions de crédit plus strictes.
