Cette semaine, il est assez difficile pour les investisseurs d'adopter une attitude positive en raison d'un excès de négativité qui entrave cela.
Ainsi, les données économiques présentées cette semaine en provenance de Chine, ainsi que la publication du compte rendu de la dernière réunion de la Fed sur la politique monétaire, continuent d'avoir un impact négatif global sur les marchés mondiaux.
Si les nouvelles provenant de la "Céleste" inquiètent les acteurs du marché en indiquant que l'économie chinoise ne pourra pas, une fois de plus, tirer l'économie mondiale comme elle a pu le faire, par exemple, lors de la crise vive des années 2008-2009 et pendant la pandémie de COVID-19, le contenu du compte rendu de la réunion de la Fed du mercredi indique que la grande majorité des chefs des banques fédérales américaines voient des risques persistants de pression inflationniste, ce qui signifie qu'il est nécessaire d'augmenter au moins une fois encore le taux d'intérêt clé de 0,25 %.
Il est également important de noter que certains participants à la réunion ont souligné les risques économiques élevés d'une augmentation excessive des taux, en soulignant que les décisions futures à leur sujet dépendraient des données disponibles. Les nouvelles économiques d'hier ont montré une forte augmentation de la construction de maisons individuelles en Amérique le mois dernier, tandis que la production, selon les données publiées, a repris de manière inattendue. Les investisseurs attendent maintenant le dernier rapport hebdomadaire sur les demandes d'allocations chômage jeudi pour évaluer les perspectives de politique économique et monétaire. Selon les prévisions, le nombre de demandes de la semaine dernière devrait diminuer à 240 000 contre 248 000 la semaine précédente.
De plus, les valeurs de l'indice d'activité manufacturière de la Fed de Philadelphie pour août seront présentées aujourd'hui. On prévoit que l'indice augmentera à -10,0 points, contre -13,5 points précédemment.
Bien sûr, dans ce climat, les actifs risqués restent sous pression et le dollar reçoit le soutien des rendements des obligations d'État. Ainsi, le rendement du benchmark des obligations du Trésor à 10 ans a déjà atteint des niveaux comparables à ceux de la mi-octobre de l'année dernière, et l'indice Dollar ICE dépasse le seuil de 103,00 points, atteignant un pic local en juillet de cette année.
Globalement, en observant tout ce qui se passe, on peut dire que tant que la Réserve fédérale "ne se calmera pas" et ne cessera pas de tourmenter les marchés avec ses promesses de relever les taux d'intérêt à l'avenir, cette situation, c'est-à-dire l'incertitude et le pessimisme général, persistera. Cela entraînera une correction sur les marchés boursiers et maintiendra une demande élevée pour le dollar en tant que monnaie refuge.
Prévision du jour :
EUR/USD
La paire s'est échappée de la fourchette étroite de 1,0915 à 1,1045 dans laquelle elle se trouvait depuis la fin de juillet. La pression sur la paire est exercée par la demande de dollars en tant que devise refuge, ainsi que par la probabilité d'un ralentissement de l'inflation dans la zone euro et, par conséquent, la possibilité d'une pause dans la hausse des taux d'intérêt en septembre. Tant que de tels facteurs persisteront, la paire pourrait poursuivre sa baisse vers 1,0840 après un rebond local à 1,0900.
USD/CAD
La paire continue de grimper en toute confiance sur la vague de la demande de dollar américain, malgré l'augmentation de l'inflation au Canada, ce qui renforce la probabilité d'une hausse des taux par la banque centrale locale. Même les prix élevés du pétrole brut ne peuvent pas soutenir la paire dans cette situation. Le prix pourrait corriger vers 1,3500 s'il ne dépasse pas immédiatement le niveau de 1,3540, mais dans l'ensemble, dans la vague générale de pessimisme, si celui-ci persiste, la paire pourrait grimper jusqu'au niveau de 1,3650.
