Comme le dernier rapport de Goldman Sachs Group Inc. l'a montré, la probabilité d'une récession aux États-Unis est désormais d'environ 15%, alors qu'elle atteignait auparavant la marque de 20%. "L'apaisement de l'inflation et le marché du travail toujours solide laissent supposer que la Réserve fédérale n'aura peut-être pas besoin de relever davantage les taux d'intérêt", indique la note d'analyse.
"Tout d'abord, le revenu disponible réel semble de nouveau augmenter en 2024, grâce à la poursuite de la croissance solide de l'emploi et de la hausse des salaires réels. Deuxièmement, nous sommes toujours vigoureusement en désaccord avec l'idée selon laquelle une résistance croissante à la politique monétaire poussera l'économie vers la récession". La société est convaincue que les conséquences d'un durcissement de la politique continuent de diminuer et disparaîtront complètement d'ici début 2024.
Il convient de mentionner que l'estimation d'une récession de 15% est nettement inférieure au consensus des prévisions des économistes de Bloomberg, qui envisagent une telle hypothèse avec une probabilité de 60%. Goldman Sachs est également plus optimiste que les autres banques de Wall Street en ce qui concerne la croissance économique aux États-Unis, prévoyant un taux moyen de 2% d'ici la fin de 2024. "Dans l'ensemble, notre confiance dans le fait que la Réserve fédérale a conclu la hausse des taux a augmenté au cours du dernier mois", souligne la note. "La montée du chômage, le ralentissement de la croissance des salaires et la baisse des prix de base devraient aider les membres de la Fed à prendre la décision de mettre fin à la politique de hausse des taux".
Cependant, Goldman Sachs estime que par la suite, les responsables de la Fed ne passeront probablement pas rapidement à une politique plus accommodante, à moins que la croissance ne ralentisse au cours des prochains trimestres plus fortement que prévu. "Nous nous attendons à une réduction très graduelle de 25 points de base par trimestre, à partir du deuxième trimestre 2024".
Mises en marché avant ouverture
Les actions de VMware, fournisseur de services cloud, ont chuté de 2,8% après la publication d'un rapport trimestriel mitigé. Bien que VMware ait dépassé les attentes en termes de bénéfice par action, elle a enregistré un chiffre d'affaires modeste.
Les actions de Lululemon ont augmenté de 6% après que le détaillant de vêtements de sport ait annoncé une croissance des bénéfices. Le bénéfice par action au deuxième trimestre de l'exercice financier s'est élevé à 2,68 $ contre 2,54 $ attendus par les analystes. Le chiffre d'affaires s'est établi à 2,21 milliards de dollars, dépassant l'estimation de 2,17 milliards de dollars. Lululemon a également relevé ses prévisions pour l'année.
Les actions de Broadcom ont chuté de 5,5% après que la société ait publié ses prévisions de chiffre d'affaires pour le quatrième trimestre, qui étaient légèrement inférieures aux estimations de Wall Street. Cela s'explique par les préoccupations concernant la concurrence dans le domaine des puces réseau.
Les actions de Papa Jones ont augmenté de 1,9% après que Wedbush ait relevé sa note de "conserver" à "acheter".
En ce qui concerne le tableau technique du S&P500, la demande pour l'indice persiste, mais le potentiel haussier est limité. Les taureaux doivent prendre le contrôle à $4515. Seulement à partir de ce niveau, il pourrait y avoir un bond jusqu'à $4539. La tâche prioritaire des taureaux sera également de contrôler les $4557, ce qui renforcera le marché haussier. En cas de mouvement vers le bas en raison d'une baisse de l'appétit pour le risque, les acheteurs doivent absolument se faire connaître autour de $4488. Une rupture rapide ramènera l'instrument de trading à $4469 et ouvrira la voie à $4447.
