
Wall Street secouée : Les marchés vacillent après les manœuvres tarifaires de Trump
Les marchés boursiers américains étaient en état de panique jeudi, avec des réculeurs d'indices clés et le S&P 500 perdant plus de 3%, mettant les investisseurs en état d'alerte. Cela est survenu juste après des concessions tarifaires temporaires annoncées par le président Donald Trump la veille, qui ont d'abord suscité un optimisme à court terme avant de céder la place à une nouvelle vague d'incertitudes.
Capitulation sur les actifs risqués : l'or monte en flèche, le dollar touche le fond
Les craintes des acteurs du marché se sont rapidement transformées en une fuite vers des valeurs refuges. Les investisseurs ont commencé à acheter activement de l'or, ce qui a fait grimper le prix du métal précieux de près de 3%, atteignant de nouveaux sommets historiques. Dans le même temps, le dollar américain a subi une forte pression, atteignant un creux décennal face au franc suisse, un autre actif refuge traditionnel.
Les obligations d'État stabilisent la panique
Face à la volatilité et aux inquiétudes liées au commerce mondial, les obligations d'État américaines ont commencé à regagner du terrain. La plupart des rendements ont légèrement baissé, et une enchère réussie jeudi a ajouté de la confiance quant à une demande stable en période de turbulences. Ceci est particulièrement important dans un contexte de fortes ventes d'obligations observées en début de semaine.
Le commerce, source d'incertitudes croissantes
Malgré des concessions temporaires, la Maison Blanche a clairement indiqué que la confrontation avec la Chine se poursuivait. Donald Trump a confirmé son intention de renforcer les tarifs sur les importations chinoises, ainsi que de maintenir un droit de douane de 10% sur presque tous les envois vers les États-Unis. Selon l'administration, la pression combinée des tarifs sur les biens chinois a atteint un record de 145%.
Les données macroéconomiques positives n'ont pas empêché les ventes massives
Même en dépit d'une baisse inattendue des prix à la consommation en mars - un signal qui en d'autres circonstances aurait pu encourager les investisseurs - les marchés ont ignoré les statistiques et ont continué à chuter. Cela montre à quel point l'anxiété est élevée et combien les facteurs géopolitiques influencent le comportement des acteurs.
La saison des résultats approche : les banques à l'affût
La communauté financière attend avec impatience le début de la saison de reporting des entreprises aux États-Unis. Vendredi, les plus grandes banques du pays, notamment JPMorgan Chase, devraient présenter leurs résultats trimestriels. Compte tenu de l'escalade de la rhétorique tarifaire, ces rapports pourraient devenir un indicateur critique de la stabilité du secteur des entreprises dans un contexte turbulent.
Après la tempête, une nouvelle vague : les marchés secoués par la décision nocturne de Trump
Le monde financier s'est retrouvé sur le fil du rasoir à nouveau : l'annonce tardive par Donald Trump de droits de douane massifs, faite tard dans la soirée du 2 avril, a bouleversé les marchés. L'annonce, qui a marqué un dénouement inattendu dans le drame commercial prolongé, a immédiatement provoqué une flambée des prix et un changement radical de l'état d'esprit des investisseurs.
Les indices américains s'effondrent : le S&P 500 perd du terrain
Après une montée rapide mercredi, une chute tout aussi rapide a suivi jeudi. En conséquence de telles fluctuations, l'indice S&P 500 a terminé 7,1% en dessous du niveau qu'il avait atteint avant l'annonce mutuelle des droits de douane la semaine passée.
Le Dow Jones a chuté de 1 014,79 points, soit 2,5%, pour clôturer la journée à 39 593,66. L'indice S&P 500 a chuté de 3,46% à 5 268,05, tandis que le Nasdaq, riche en technologies, a enregistré la plus forte baisse : moins 737,66 points, soit 4,31%, atteignant 16 387,31. Le monde a ressenti les alarmes : l'indice mondial MSCI a chuté de 0,77%, ce qui a ajouté de l'huile sur le feu dans une situation déjà instable.
Le monde se rétablit : l'Asie et l'Europe reprennent leur souffle
Il est intéressant de noter que, simultanément à la chute des bourses américaines, les marchés étrangers ont réagi aux actions de Washington de manière plus optimiste. L'annulation de certains tarifs par Trump mercredi a déclenché une croissance des actions étrangères.
L'indice paneuropéen STOXX 600 a grimpé de 3,7%, reflétant une augmentation de confiance parmi les investisseurs européens. La région asiatique a également enregistré des gains significatifs, les marchés de Tokyo, Shanghai et Séoul s'accrochant rapidement à la dynamique positive, espérant un allégement de la pression dans le commerce international.
L'UE fait un pas en arrière — mais avec un regard sur les négociations
L'Union européenne a répondu rapidement à la pause tarifaire. La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a déclaré que le bloc suspendait l'introduction de mesures de rétorsion contre les produits américains. Bruxelles voit le répit de 90 jours comme une chance de relancer les négociations et de trouver des solutions de compromis. Ainsi, une fenêtre diplomatique s'ouvre — la question est de savoir à quel point elle sera durable.
Oscillations monétaires : le dollar en chute libre
Avec les nouvelles tarifaires, la monnaie américaine a continué de perdre du terrain. Le dollar s'est déprécié de manière particulièrement forte face au franc suisse, tombant de 3,89% à 0,825, ce qui est devenu un nouvel avertissement pour les marchés. L'euro s'est renforcé de 2,23% et le yen japonais a également gagné : le dollar a chuté de 2,07%, tombant à 144,66 yens.
Les investisseurs empruntent en masse : la demande pour les bons du Trésor augmente malgré la turbulence
Malgré la tempête sur le marché, le Département du Trésor américain a enregistré jeudi un fort intérêt pour la vente d'obligations d'une durée de 30 ans. Cela faisait suite à une forte demande pour les obligations à 10 ans la veille et a réduit les inquiétudes concernant une possible diminution de l'intérêt des investisseurs pour la dette américaine.
Panique sur le marché boursier : appels de marge et fonds spéculatifs mettent la pression sur les rendements
Les experts notent que le bond soudain des rendements obligataires en début de semaine a été provoqué par des ventes massives. Sous la pression des pertes et des appels de marge, les gestionnaires d'actifs et les fonds spéculatifs se sont précipités pour liquider des positions. Le résultat est une vague de capitulation sur le marché qui a fait grimper les rendements.
La Chine dans le collimateur : Possible vente de bons du Trésor américain inquiète les marchés
De plus, les spéculations sur la position de Pékin se multiplient. En tant qu'un des plus grands détenteurs de bons américains, la Chine pourrait théoriquement commencer à liquider une partie de son portefeuille dans le contexte du conflit croissant avec Washington. Pour les marchés, une telle action serait un facteur déstabilisant puissant, aggravant une situation déjà tendue.
Les rendements reculent légèrement, mais l'inquiétude persiste
À la clôture des échanges, le rendement des obligations d'État américaines à 10 ans a baissé de 1 point de base à 4,386%. Les obligations à deux ans, plus sensibles à la politique de taux d'intérêt de la Fed, ont diminué de 11 points de base à 3,843%. Comme chacun le sait, les rendements et les prix des obligations évoluent en sens opposé.
Le pétrole ralentit : la croissance cède la place à une chute brutale
Les prix du pétrole, qui avaient montré un regain précédemment, ont reculé. Le pétrole léger américain (WTI) a baissé de 2,28 $, s'établissant à 60,07 $ le baril. Le Brent, référence mondiale, a également chuté, perdant 2,15 $ et tombant à 63,33 $. Ainsi, l'énergie, sur laquelle on pariait comme indicateur de reprise, est à nouveau sous pression.
L'or revient sur le devant de la scène : l'anti-risque monte au ciel
Les investisseurs, effrayés par l'escalade du conflit entre les États-Unis et la Chine, continuent de chercher refuge dans l'or. Le prix au comptant du métal a grimpé de 2,6%, atteignant 3 160,82 $ l'once, après avoir mis à jour son maximum historique de 3 171,49 $ au cours de la séance. Un signal clair : le marché se prépare à une longue tempête.
Réorganisation des stratégies : le dollar perd du terrain, les marchés tremblent
Face à la tourmente mondiale, les marchés misent de plus en plus sur des actifs non liés au dollar. Les craintes d'un refroidissement brutal de l'économie mondiale et les tensions commerciales croissantes entre les plus grandes puissances du monde sapent les anciens schémas de comportement des investisseurs. L'abandon des stratégies habituelles est devenu la nouvelle norme, avec les marchés des devises et de la dette au centre d'une restructuration du capital mondial.
L'Europe en attente : une ouverture terne, mais les devises sont déjà en effervescence
Les marchés boursiers européens se préparent à un début calme, mais le contexte est loin d'être neutre. Les futures sur les principaux indices signalent une ouverture modérée de la session, tandis que les mouvements de devises deviennent de plus en plus dramatiques. Le franc suisse est à l'assaut des sommets : la devise atteint un pic jamais vu depuis 2015. Le yen japonais s'affirme également, devenant le plus fort depuis six mois.
L'or ne connaît pas la fatigue : une nouvelle marche vers le sommet
Le prix de l'or continue de grimper, comme si toutes les angoisses des marchés mondiaux s'y concentraient. Les investisseurs, abandonnant le dollar, augmentent la pression sur le marché des métaux précieux, poussant le prix à de nouveaux records. Alors que l'or atteint des sommets après des sommets, il devient un test décisif pour l'anxiété mondiale.
L'Euro revient à ses niveaux d'avant-guerre
Les oscillations de devises ont amené l'euro en territoire qu'il n'avait pas conquis depuis février 2022. Le marché interprète les signaux macro- et géopolitiques actuels comme une raison de s'éloigner du dollar et de revaloriser la monnaie européenne. La force de l'euro est un autre indicateur d'un déplacement des flux de capitaux mondiaux causé par l'instabilité aux États-Unis et les tensions commerciales persistantes.
Le dollar perd du terrain : la vente continue
Sur le front monétaire, le dollar est de nouveau sous le feu. La vente impitoyable continue : les investisseurs se débarrassent de la monnaie américaine et des obligations d'État comme d'actifs toxiques dans un portefeuille de crise. Les conséquences sont une augmentation marquée des rendements du Trésor : les obligations à 10 ans ont atteint 4,444%, et si la tendance se poursuit, ce sera le plus grand gain hebdomadaire depuis 2001.
Records à l'horizon : les titres à 30 ans au centre des turbulences
Les obligations américaines de plus longue durée sont également sous une pression intense. Le rendement à 30 ans est prévu pour son plus grand bond hebdomadaire depuis au moins le début des années 1980. De tels mouvements importants indiquent que le marché est profondément inquiet, et la tension actuelle va bien au-delà de la spéculation à court terme.