Sous la pression des données faibles sur la production industrielle, dont le taux de déclin a accéléré de -1,2 % à -3,0 %, la monnaie unique s'est rapidement repliée aux valeurs qu'elle atteignait avant la publication des données sur l'inflation aux États-Unis. En général, tout semble logique. Malgré une confiance croissante dans le fait que la Federal Reserve abaissera encore les taux d'intérêt d'ici la fin de l'année, l'écart de taux d'intérêt entre l'Europe et l'Amérique ne disparaît pas. Il est plus probable qu'il se creuse en faveur du dollar. En outre, l'état de l'économie de la zone euro est sensiblement pire comparé aux États-Unis. Et ces facteurs exerceront finalement une pression significative sur l'euro, ce qui contribuera à sa faiblesse à long terme.
La paire EUR/USD n'a pas seulement reculé en dessous du niveau de 1.0800, elle s'est en fait effondrée jusqu'au plus bas de la semaine. Un tel mouvement intense indique un biais baissier persistant parmi les participants du marché.
Sur le graphique en quatre heures, l'indicateur technique RSI évolue dans la partie inférieure de 50/70, ce qui indique une augmentation du volume des positions courtes.
Sur le même graphique, les moyennes mobiles de l'Alligator sont orientées à la baisse.
Perspectives
Compte tenu de l'ampleur des variations de prix, les positions courtes peuvent surchauffer et le prix pourrait se replier. Cependant, en cas de test du plus bas de la semaine, le volume des positions courtes pourrait continuer à croître malgré les signaux de survente. Dans ce cas, le cours pourrait tomber en dessous du niveau de 1.0700.
L'analyse des indicateurs complexes pointe vers un biais baissier à court terme et en intraday.
