La paire EUR/USD est restée stable ces dernières semaines. Cela est clairement visible sur les graphiques à plus long terme, par exemple, sur le graphique de 4 à 6 heures. Le mouvement est horizontal, c'est-à-dire latéral. Et toute tendance latérale ne peut signifier que deux choses. 1) À ce moment-là, les haussiers et les baissiers sont en équilibre. 2) Les grands acteurs accumulent des positions pour un potentiel mouvement fort à la hausse ou à la baisse. Permettez-moi de rappeler que sur le graphique de 4 heures, la tendance "haussière" a été rompue il y a plusieurs semaines avec une clôture en dessous de la ligne de tendance ascendante. Nous devrions donc maintenant nous attendre à une baisse de l'euro. Dans une semaine ou quelques jours, les haussiers peuvent devenir actifs, comme cela s'est produit hier ou le jour précédent. Cette semaine, de nombreux rapports importants seront publiés, et des discours de Christine Lagarde et Jerome Powell auront lieu. Tout événement peut soutenir les haussiers.
Aujourd'hui, j'aimerais me concentrer sur le discours de Christine Lagarde. À mon avis, l'importance réside non pas dans le fait que la présidente de la BCE ait pris la parole, mais dans le timing, puisque son discours a eu lieu quelques heures seulement après la publication du rapport sur l'inflation de juin pour la zone euro. Selon ce rapport, l'inflation dans la zone euro a ralenti à 2,5 % après avoir grimpé à 2,6 % le mois précédent. L'inflation sous-jacente est restée à 2,9 %, soit le même niveau que le mois précédent. Ainsi, l'indice des prix à la consommation a ralenti, mais seulement légèrement, tandis que l'indice sous-jacent n'a pas diminué du tout. Cela a conduit à des achats prudents de l'euro, car la question essentielle est : "Quand la BCE va-t-elle assouplir de nouveau sa politique monétaire ?" Si l'inflation baisse trop lentement, la BCE aura peu de raisons de baisser le taux. Cependant, les deux chiffres de l'inflation ont diminué plutôt lentement au cours des six derniers mois. Globalement, l'inflation est déjà proche du niveau cible de la BCE, mais elle doit encore l'atteindre et s'y maintenir.Les chiffres de l'inflation de juin ont incité Christine Lagarde à adopter une attitude prudente. À l'heure actuelle, il n'y a aucune raison de s'attendre à des baisses de taux de la BCE le mois prochain ou en septembre. Un nouvel assouplissement en septembre est possible, mais le prochain rapport sur l'inflation doit montrer un ralentissement plus significatif.L'attitude prudente de Lagarde ne devrait pas soutenir les haussiers. Par conséquent, le canal horizontal pour l'euro devrait être maintenu mercredi, jeudi et vendredi. Les haussiers exercent une certaine pression, mais elle est trop faible.Conclusion :La tendance de la paire EUR/USD n'a pas tourné à la hausse ces derniers jours, même si nous avons déjà vu deux signes d'une avancée haussière, selon l'analyse des vagues. Cependant, je crois que briser le sommet de la dernière vague ascendante (à partir du 18 juin) de quelques points ne peut pas être considéré comme un "renversement de tendance". Aujourd'hui, je m'attends à un nouveau déclin de la paire vers le niveau de 1,0676, mais beaucoup dépendra des statistiques américaines aujourd'hui.Ainsi, je dois encore voir ce qui pourrait provoquer une sortie de la paire EUR/USD de son mouvement latéral actuel. Lundi, elle a montré une croissance basée sur les informations concernant les élections en France, suivie d'une correction. L'Indice ISM des directeurs d'achat du secteur manufacturier, qui aurait pu déclencher une nouvelle hausse de la paire, n'a pas été pris en compte par les traders. Le rapport sur l'inflation dans l'UE a soutenu l'euro, mais seulement légèrement. Le discours de Christine Lagarde était neutre, avec une rhétorique qui ne s'est pas orientée vers une position plus accommodante ou plus stricte. Au-dessus, il y a une zone de résistance importante à 1,0785-1,0797, que les haussiers auront du mal à franchir lors de la première tentative.