Le rapprochement de 0,9 % entre Donald Trump et Kamala Harris dans le dernier sondage, ainsi que les tensions persistantes au Moyen-Orient, ont affaibli la position de l'euro de 0,49 % hier, dans un calendrier économique presque vide cette semaine. L'indice boursier américain S&P 500 a chuté de 0,18 %, tandis que l'indice de la "peur" VIX a augmenté de 1,89 %. Pour les mêmes raisons, les métaux précieux, le pétrole et les rendements des obligations d'État sont en hausse. Les inquiétudes du marché s'intensifient et devraient culminer entre le 5 et le 7 novembre.
Sur le graphique journalier, l'oscillateur Marlin montre enfin des signes de vie et indique un potentiel de retournement à la hausse. En tenant compte des facteurs externes, l'euro forme une fourchette de retournement entre 1.0777 et 1.0882. Une percée au-dessus de 1.0882 ouvrirait la voie vers le prochain objectif à 1.0950 en tant que niveau de résistance le plus proche. Une baisse en dessous de 1.0777 pourrait entraîner l'euro vers 1.0724. Les développements futurs dépendront largement du résultat des élections présidentielles américaines.
Sur le graphique de quatre heures, le prix et l'oscillateur ont formé une convergence. Si le prix franchit la ligne du MACD à 1,0846, cela pourrait déclencher une attaque sur le niveau de 1,0882. Une cassure sous le plus bas d'hier neutraliserait la convergence et continuerait à tirer le prix vers le support à 1,0777. Les probabilités de croissance ou de baisse supplémentaires sont actuellement égales.
