La baisse de taux de 0,25 % décidée hier par la Banque centrale européenne a modéré l'élan haussier de l'euro, la journée se terminant avec seulement 4 pips de plus. Aujourd'hui, le rapport sur les emplois non agricoles (NFP) des États-Unis pour le mois de février sera publié, avec un consensus prévoyant 159 000 nouveaux emplois, en hausse par rapport aux 143 000 du mois précédent.
Sur la base des données existantes sur les demandes d'allocations chômage et les taux de licenciement, il est probable que les chiffres de l'emploi s'alignent sur les prévisions. La question clé est de savoir s'ils seront suffisamment solides pour faire pencher la balance du marché en faveur du dollar américain. Si nous supposons un scénario où la tendance haussière à moyen terme se poursuit, une correction à 1,0667 — qui coïncide avec le retracement de Fibonacci de 38,2% de l'ensemble du rallye de quatre jours — semble justifiée. Si les données soutiennent le dollar, une baisse jusqu'à ce niveau est attendue. Une cassure confirmée en dessous de 1,0667 indiquerait le début d'une tendance baissière à moyen terme pour l'euro, avec une confirmation supplémentaire provenant d'une baisse en dessous de 1,0534.
Si les données américaines déçoivent et que le prix dépasse 1,0882, les perspectives techniques deviendront beaucoup plus complexes, augmentant la probabilité d'un renforcement supplémentaire de l'euro.
Sur le graphique H4, le prix a déjà tenté de retester le niveau de 1,0762 par le haut. Un mouvement ferme en dessous de ce niveau ouvrirait la voie vers 1,0667. La ligne de signal de l'oscillateur Marlin s'est nettement orientée à la baisse, indiquant un élan baissier croissant. Le prix semble s'aligner avec la ligne MACD, et ce mouvement pourrait s'étendre jusqu'à 1,0667. Si le prix franchit le niveau de support de 1,0667 ainsi que la ligne MACD, la probabilité d'une inversion de tendance augmentera considérablement.
