À la suite des échanges le mercredi 27 mars les cotations du pétrole a chuté sensiblement. Néanmoins, les experts sont optimistes et ne s'attendent pas à une nouvelle réduction des prix de l'industrie pétrolière américaine d'ici fin 2019.
Le département de l'Énergie des États-Unis a eu un impact négatif sur l'opinion des acteurs du marché, selon lequel les réserves d'or noir du pays ont augmenté de 2,8 millions de barils au cours de la semaine, dépassant ainsi les attentes des analystes. La croissance des réserves est due en partie à la fermeture du pipeline de Houston, qui a eu un impact négatif sur le volume des exportations américaines.
Les prix du pétrole ont également réagi à la chute du marché boursier américain, qui s'accompagne généralement d'une augmentation de la demande de bons du Trésor. Les investisseurs n'écartent pas les risques liés à un éventuel ralentissement de l'économie mondiale. La situation actuelle crée une augmentation de la demande d'actifs refuges, résument les experts.
Mercredi soir, le dollar américain s'est renforcé sur le marché des devises. Selon les analystes, cela réduit l'attrait financier des produits de base négociés en dollars américains, y compris le pétrole.
Selon les prévisions d'un certain nombre d'experts, le coût du pétrole léger WTI devrait rester à environ 60,19 dollars le baril à la fin de l'année, ce qui est proche de la valeur actuelle.