Malgré un certain nombre de facteurs négatifs, le dollar ne pense pas à baisser la tête. La devise américaine devient de plus en plus chère, du fait que toutes les grandes banques centrales ont choisi un ton «dovish» en matière de politique monétaire face à la dégradation des perspectives économiques mondiales. Par exemple, la Banque de réserve de Nouvelle-Zélande a surpris les marchés, affirmant qu'elle risquait de faire baisser les taux d'intérêt. Ces sentiments exercent une pression sur les principales devises et le dollar semble plus convaincant dans ce contexte. On peut même dire que ce n'est pas le dollar qui monte, mais ses concurrents sont en baisse.
Même la baisse du rendement des obligations du Trésor américain ne peut pas ébranler la position confiante de la monnaie. Et le rendement des obligations de trésorerie est toujours à des niveaux attractifs par rapport à celui de ses homologues de la zone euro. Ainsi, pendant que les monnaies telles que l'euro chutent, le dollar augmentera à son tour. En outre, le potentiel de l'euro est limité après que le président de la BCE, Mario Draghi, ait déclaré que l'augmentation des taux d'intérêt pourrait être reportée à une date ultérieure.
Sensibles à l'état de l'économie mondiale, les cours des monnaies continueront de baisser en raison des risques croissants pour l'économie mondiale. Le dollar néo-zélandais a perdu 1,6% en un jour seulement, et ce n'est pas la limite. Le dollar australien a perdu près de 0,7%. Le yen, qui est considéré comme une valeur refuge, a toutes les chances de poursuivre sa croissance dans le contexte de la fluctuation des actions japonaises, mais est encore à une certaine distance du record de six semaines de 109,70 yens par dollar qui a été atteint lindi.
atteint depuis lundi de 109,70 yens par dollar.
