L'euro continue de connaître des difficultés, plongeant presque au niveau du minimum mensuel, les investisseurs doivent être plus prudents quant aux prévisions pour la monnaie au moins avant la réunion de la BCE de cette semaine. Les statistiques montrent que les traders réduisent activement les positions longues en euros, alors que le rendement des principales obligations européennes est passé en territoire négatif, et les données du PMI ont montré que l'économie de la zone euro tente de prendre de l'élan. Étant donné que les prévisions d'augmentation du taux de la BCE ont changé et qu'il n'y a pas de délai précis dans un avenir prévisible, à l'heure actuelle, le marché est encore plus sceptique quant à l'euro. C'est pourquoi, même si au début de la journée, la monnaie unique était légèrement plus élevée - à un niveau de 1,1228 dollar - elle restera dans le minimum mensuel de 1,1183 dollar atteint la semaine dernière. Aucune modification de la politique de la BCE n'est attendue, mais la conférence de presse finale sera, comme toujours, au centre de l'attention alors que l'on évoque la nécessité de réduire la pression sur les banques, la crainte de la récession mondiale et l'anxiété qui a entraîné une chute des rendements allemands à 10 ans en dessous zéro pour cent pour la première fois depuis 2016.
L'appétit pour le risque sur les marchés des changes s'est affaibli en raison du raffermissement du yen et de la chute du dollar australien, les inquiétudes suscitées par les perspectives de l'économie mondiale ayant eu un impact négatif sur la confiance. Le dollar est sous la pression de la baisse des rendements des obligations du Trésor américain. Greenback a commencé la semaine avec une baisse contre le yen: le dollar a perdu 0,3% et est tombé à 111,385 yens après une brève hausse à un maximum de trois semaines à 111,825 yens vendredi après un rapport positif sur le marché du travail américain. Le dollar australien a chuté de 0,1% à 0,7095 dollar, après la baisse du coût du cuivre. La livre s'est maintenue autour d'un creux hebdomadaire, alors que la France et les Pays-Bas ont exprimé des doutes quant au report du Brexit.
