Selon les estimations des experts, pour le moment, les cotations du pétrole brut Brent montrent une tendance à la baisse. À la clôture des marchés le mercredi 7 août, les contrats à terme du Brent ont reculé de 4,3% pour s'établir à 56,42 dollars américains le baril. Au cours de la séance de négociation, un minimum de 7 mois a été mis à jour, soulignent les experts.
Selon des estimations préliminaires, par rapport au sommet record d'avril 2019, le brut Brent a chuté de 20%, alors que depuis le début de l'année, la croissance a été de 5,2%. En ce qui concerne le pétrole léger WTI, les cours de ce pétrole ont diminué de 4,4%, pour s'établir à 51,25 dollars le baril.
Selon les observations des analystes, mardi, les contrats à terme sur le Brent et le WTI sont entrés dans une phase «baissière». Dans le même temps, les joueurs à la baisse ont augmenté la pression, obligeant les «taureaux» à fermer rapidement les positions longues. Actuellement, le prix des contrats à terme sur le Brent a été soutenu au niveau de 56 dollars. Cependant, avec l'intensification du contexte de nouvelles négatives, l'or noir pourrait devenir encore moins cher, et le niveau de support suivant pourrait être de 55 dollars.
La semaine dernière, la valeur du petrole Brent a chuté de plus de 12% dans un contexte d'effondrement des indices boursiers mondiaux. La récession a été déclenchée par des déclarations de Donald Trump concernant l'instauration d'un droit de douane de 10% sur les importations en provenance de Chine, d'un montant de 300 milliards de dollars, à compter du 1er septembre 2019. Selon Gene McGillian, vice-président des études de marketing chez Tradition Energy, le recul important du marché est dû aux inquiétudes suscitées par la demande de matières premières, ainsi qu'au ralentissement de la croissance économique imputable à la guerre commerciale.
Selon Josh Graves, stratège principal de RJO Futures, les cours du pétrole pourraient chuter à 40 dollars le baril si le sentiment baissier persiste sur le marché. L'expert attire l'attention sur la croissance de la production de pétrole aux États-Unis, ainsi que sur les signaux des marchés boursiers, indiquant une augmentation des craintes d'un ralentissement de l'économie.
