L'euro a grimpé en flèche hier en raison de la faiblesse des données sur le marché du travail américain.
Outre cela, la Banque centrale européenne a déclaré hier qu'elle était prête à ajuster tous ses instruments (y compris les taux de rémunération dépôt) pour garantir que les niveaux cibles d'inflation et d'emploi seront atteints, en affirmant que ce n'est pas le moment de se détendre, mais de réagir rapidement à tout changement dans l'économie.
La BCE a également mentionné que l'augmentation constante de l'euro sur le marché commence à devenir problématique, puisqu'un taux très élevé a un impact négatif sur l'inflation. La pandémie du Covid-19 continue également à affecter l'activité économique, d'où les perspectives économiques pour l'Union européenne restent quelque peu incertaines.
Pour ce qui est des États-Unis, le président Joe Biden a commencé à travailler activement sur la vaccination. Ceci va aider à alimenter la reprise économique, mais seulement si Biden parvient à trouver une nouvelle source du vaccin. Jusqu'à présent, seule 15% de la population du pays a reçu le vaccin. En raison de cela, Biden a organisé une réunion avec Pfizer pour parler de nouvelles doses du vaccin.
Mais l'approvisionnement actuel en médicaments n'est pas suffisant. Même l'Europe fait face à un problème similaire. Par conséquent, la Maison Blanche a déclaré qu'elle utiliserait la Defense Production Act de 1950 pour aider Pfizer à obtenir des équipements supplémentaires au plus vite, afin que la société pharmaceutique puisse accélérer la production du vaccin et fournir plus de doses.
En ce qui concerne les statistiques macroéconomiques, la Commission européenne a déclaré que la confiance des consommateurs dans l'UE a atteint -14,8 points en février, soit un peu moins que les -15 points attendus. L'indicateur correspondant, quant à lui, est passé à -15,7, contre -16,5 le mois précédent. Les données définitives de cet indicateur seront publiées le 25 février.
Aux États-Unis, le ministère du travail a déclaré que les demandes d'allocations de chômage ont atteint des niveaux bien plus élevés que prévu. Les demandes initiales sont passées de 765 000 à 861 000. Cela suggère que le marché du travail souffre toujours de la pandémie du coronavirus. Mais beaucoup s'attendent à ce que le programme d'aide proposé par Joe Biden aide le secteur à se remettre sur pied.
La construction résidentielle a également chuté de manière très significative aux États-Unis. Le nombre de nouveaux logements a chuté de 6,0 % en janvier, pour atteindre seulement 1,580 million par an. Cela n'a cependant pas été une surprise car les économistes s'attendaient déjà à ce que ce secteur ralentisse en 2021, car les promoteurs seront confrontés à des contraintes telles que les prix élevés des matériaux et la pénurie de main-d'œuvre. Mais la demande de logements restera faible en raison des faibles taux hypothécaires et de la pénurie de l'offre.
Les prix à l'importation ont également augmenté en janvier, avec un bond de 1,4 % au lieu des 1,0 % attendus.
L'activité manufacturière a également augmenté, bien qu'un peu plus lentement que les mois précédents. La Fed de Philadelphie a déclaré que l'indice est de 23,1 points en février, un peu plus bas que les 26.5 points enregistrés un mois plus tôt. Les économistes s'attendaient à ce que l'indice n'atteigne que 20,0 points. Quoi qu'il en soit, l'activité manufacturière devrait continuer à se redresser en 2021, dans un contexte de demande accrue de biens, de reconstitution des stocks et de reprise des investissements des entreprises.
Aujourd'hui, les rapports PMI des secteurs manufacturier et des services (de l'UE) seront publiés, et ils donneront le ton au marché dans la matinée. Ensuite, des chiffres similaires seront publiés dans l'après-midi, mais cette fois-ci ils proviendront des États-Unis.
En ce qui concerne l'EUR/USD, les haussiers ont réussi à pousser le prix au-dessus de 1,2080. Cependant, il y a une résistance assez forte (1,2120), dont le dépassement permettra à l'euro de continuer à monter vers 1,2165. Mais si la côte descend en dessous de 1,2080, l'EUR/USD s'effondrera à 1,2035, puis à 1.2000.
