Lundi, la volatilité s'est maintenue à des niveaux peu élevés après une légère confusion vendredi. Les rendements du Trésor ont connu une variation légère, ce qui est également le cas pour les indices boursiers qui fluctuent dans une fourchette étroite sans avoir direction bien définie. En même temps, les marchés ont à peine réagi à l'adoption par le Congrés d'une loi de rénovation des infrastructures d'un montant de 550 milliards de dollars.
Les membres de la Fed sont en train de rediscuter leurs prévisions pour l'inflation. Clarida s'attend à ce que l'inflation diminue cette année, car le déséquilibre entre l'offre et la demande va disparaître avec le temps. Evans est du même avis. En revanche, Bullard, de la réserve fédérale de Saint-Louis, est hawkish et s'attend à deux hausses du taux au cours de l'année prochaine. Il n'y a pas de conseus, ni de référence pour les marchés.
Globalement, la croissance, positive, est soutenue jusque-là par la dynamique des prix des matières premières. Nous nous attendons donc à une croissance plus soutenur des devises liées aux matières premières.
NZD/USD
L'économie de la Nouvelle-Zélande continue à se rétablir à un rythme rapide. Le marché du travail semble dans un meilleur état qu'en 1986, au commencement des recherches. Le taux de chômage a chuté au niveau record de 3,4%, et il devrait atteindre 3% en 2022 : la baisse du chômage aux niveaux actuels ne sera pas achevée.
La tendance suggère que le salaire moyen va nettement augmenter l'année prochaine, car la croissance de l'emploi dépasse celle de la population active, et cette tendance devrait se poursuivre.
Concernant la RBNZ, la situation semble assez claire. On ne s'attendait pas à ce que le chômage passe au dessous de 3,8%. Les prévisions étaient, en effet, beaucoup plus modestes et, étant donné la hausse de l'inflation, qui devrait atteindre les 6% au premier trimestre de 2022 selon les prévisions, on a toutes les raisons de croire que la RBNZ va continuer à hausser le taux d'une façon agressive. En outre, il est de plus en plus probable que la RBNZ augmente le taux de 0,50% au lieu de 0,25% avant la fin de l'année, ce qui ferait du NZD la devise la plus rentable des devises du G10.
Selon le rapport de la CFTC, la position longue nette a augmenté de 348 millions, atteignant 986 millions sur la semaine de référence. La dynamique des rendements du Trésor sont clairement en faveur du dollar néo-zélandais. Au fur et à mesure que le prix estimé augmente, il y a des signes clairs de perspectives de poursuite de la croissance du NZD/USD.
Nous nous attendons à ce qu'il y ait une autre tentative de percer la zone de résistance de 0,720010 très prochainement, tentative qui de bonnes chances d'être réussie. Après quoi, les objectifs de 0,7312 et 0,7460 seront considérés.
AUD/USD
Les dernières recherches sur l'état de l'économie australienne semblent remarquablement plus optimistes qu'il y a un mois. La levée partielle des mesures restrictives a entraîné une forte hausse de l'optimisme et de l'activité commerciale, et le l'utilisation des capacités a augmenté à 81,5%, les ordres à terme ont sensiblement augmenté et les deux indicateurs sont redevenus supérieurs à la moyenne. Le climat des affaires a augmenté de 6p pour atteindre +11p en octobre, dépassant ainsi la moyenne à long terme. Toutes les composantes de l'indice se sont redressées.
L'augmentation du prix d'achat des entreprises a atteint un record sur les dix dernières années (2,7% t/a), la croissance des coûts de la main-d'œuvre est également en hausse en octobre. Tout indique que l'inflation des consommateurs, qui est habituellement légèrement en retard sur les prix de production, va également reprendre sa croissance.
L'analyse de la dynamique de la dette nationale et du solde de la RBA, menée par la banque NBA, suggère que le déficit à la fin de l'année sera beaucoup plus faible que prévu il y a un mois (la prévision était de 5%, 3,3% est attendu). La situation est devenue bien meilleure pour la RBA, ce qui augmente les chances d'une réduction plus rapide des programmes de soutien.
Malgré les données fondamentales plutôt optimistes, les traders ne sont pas pressés de réduire la position courte sur le dollar australien. La variation hebdomadaire n'est que de +36 millions et l'avantage baissier est encore important (-5,609 milliards). Dans le même temps, les signes de retournement se renforcent, ce qui est particulièrement visible dans la dynamique des rendements. Ici, le renversement du prix estimé à la hausse est fondamentalement justifié.
On peut supposer que le renversement a eu lieu , ce qui signifie que le niveau de soutien de 0,7363 ne devrait pas être mis à jour sur le moyen terme. Il est conseillé d'essayer de le réduire pour les achats. L'objectif est la zone de résistance de 0,7550/70, et les chances de sortir de ce canal à la hausse ont augmenté.
