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FX.co ★ EUR/USD. Vague de COVID-19 en Europe, la position dovish de la BCE et un nouveau mandat pour Powell

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Analyses:::2021-11-23T08:45:16

EUR/USD. Vague de COVID-19 en Europe, la position dovish de la BCE et un nouveau mandat pour Powell

La tendance baissière continue : la paire EUR/USD s'approche systématiquement et constamment du niveau de 1,12, mettant ainsi à jour ses plus bas annuels. Actuellement, le niveau de soutien le plus proche est 1,1200 (la ligne inférieure de l'indicateur des Bandes de Bollinger sur la graphique D1). Pour ce qui est des perspectives sur le long terme, les experts appelent de plus en plus à l'objectif 1,10. La paire est en chute pour la cinquième semaine consécutive, perdant près de 400 points de manière impulsive. Etant donné la force du mouvement à la baisse, les baissiers sont tout à fait capables de faire une percée supplémentaire de 200 points. Le dollar américain se renforce en raison du renforcement des anticipations hawkish, et l'euro est sous la pression de la position «dovish» de la BCE et de la prochaine vague de la crise du coronavirus qui frappe l'Europe. Un tel contexte fondamental ne laisse aucune chance aux acheteurs de l'EUR/USD ; ils ne peuvent se contenter que de corrections à court terme.

Commençons par les événements en Europe. Une nouvelle épidémie de coronavirus est à l'ordre du jour. La situation épidémiologique en Europe continue de se détériorer, obligeant les autorités des pays de l'UE à introduire de nouvelles restrictions de quarantaine. Le confinement le plus strict (complet) a été introduit en Autriche. Les traders ont mal vécu cette nouvelle, car l'Allemagne voisine, connue pour être la locomotive économique de la zone euro, peut suivre le même chemin que son pays voisin.

EUR/USD. Vague de COVID-19 en Europe, la position dovish de la BCE et un nouveau mandat pour Powell

Depuis deux semaines, les taux d'incidence du coronavirus en Allemagne battent des records presque quotidiennement. Selon les calculs de l'Institut Robert Koch, au moins 500 000 résidents allemands sont actuellement infectés. Il s'agit du taux le plus élevé depuis le début de la pandémie. Au cours de la seule journée d'hier, plus de 30 000 nouvelles infections ont été détectées dans le pays, soit 7 000 de plus que ce jour même une semaine auparavant. Face à cette situation, certaines régions du pays ont renforcé les restrictions de quarantaine, mais ces mesures n'ont pas permis de corriger la situation, même dans ces régions. «Nous avons besoin d'un nouveau confinement à l'échelle nationale», a récemment lancé le ministre allemand de la santé, Jens Spahn. Dans le contexte d'un pourcentage relativement faible de vaccinés dans le pays (67%, y compris les revaccinés), ce scénario semble inévitable. Les experts citent l'exemple de l'Espagne, où le pourcentage de vaccinés est beaucoup plus élevé (plus de 80%). La quatrième vague du COVID y a été évitée.

Le risque d'un nouveau confinement national en Allemagne exerce une forte pression sur l'euro. Par exemple, les cinémas, les restaurants et les bars ont déjà cessé de fonctionner en Bavière. Les foires et marchés traditionnels de Noël ont fermé. D'une manière générale, plusieurs experts ont déclaré que les Allemands ne peuvent éviter un verrouillage complet ; c'est une question de temps. Et à en juger par le comportement de la monnaie unique, les traders ont pris une longueur d'avance en jouant ce facteur fondamental.

La Banque centrale européenne exerce à son tour une pression supplémentaire sur l'euro. En effet, la semaine prochaine aura lieu la dernière réunion du régulateur de cette année. Avant cet événement, les représentants de la BCE tiennent un discours «dovish», excluant la possibilité de prendre des décisions rapides tant en ce qui concerne l'assouplissement quantitatif que le sort du taux d'intérêt. Hier, le directeur de la Banque centrale de France et le directeur de la Banque centrale des Pays-Bas ont exprimé leur position. Ils ont déclaré à l'unisson que la hausse actuelle de l'inflation dans la zone euro est temporaire, de sorte que le régulateur n'a aucune raison de réviser sa politique dans le domaine des taux d'intérêt. En outre, Villeroy a également noté que la Banque centrale devra probablement augmenter le volume des achats d'actifs dans le cadre du programme APP après la fin du programme de politique monétaire. Il convient de noter que des rumeurs à ce sujet circulent depuis longtemps ; la seule question est de savoir de combien ce volume sera augmenté.

En d'autres termes, le contexte fondamental pour l'euro ne progresse pas de la meilleure façon. Le conflit commercial et politique entre Londres et Bruxelles peut également être ajouté aux facteurs ci-dessus. Le Royaume-Uni continue de menacer de suspendre l'application du protocole sur l'Irlande du Nord, qui évite en fait le rétablissement de la frontière d'État sur l'île d'Irlande. L'Union européenne L'Union européenne, à son tour, menace la Cour européenne de justice et de sanctions. Dans l'ensemble, la situation est dans l'impasse, de nombreuses semaines de négociations n'ont abouti à rien, de sorte que les perspectives de développement d'une guerre commerciale entre la Grande-Bretagne et l'Union européenne semblent très réelles.

Pendant ce temps, la monnaie américaine continue de renforcer sa position dans un contexte d'attentes de plus en plus hawkish concernant les nouvelles actions de la Fed. Hier, les stratèges en matière de devises du conglomérat Goldman Sachs ont confirmé leurs prévisions, selon lesquelles la Réserve fédérale augmentera le taux d'intérêt à deux reprises - en juillet et lors de l'une des dernières réunions de 2022. Cette idée est défendue par le représentant de la Fed, James Bullard, qui aura le droit de vote au sein du Comité l'année prochaine. De manière générale, de nombreux membres de la Fed ont récemment durci leur discours, appelant notamment à accélérer le rythme de la réduction de l'assouplissement quantitatif.

À la lumière des récents événements, il sera intéressant d'observer la «transformation» de la position de Jerome Powell. Le président américain Joe Biden a tout de même proposé sa candidature au poste de directeur du Système fédéral de réserve pour un second mandat de quatre ans. Lael Brainard, qui était considérée comme le deuxième des principaux candidats au poste de président de la Fed, deviendra vice-présidente. Cette nouvelle a été accueillie calmement par le marché, car Powell restait le favori de la «course électorale», bien que ses chances ne soient pas considérées comme étant de 100%. Toutefois, dans le contexte des événements récents, la question du personnel ne semble pas être un facteur déterminant. Si l'inflation continue d'afficher une dynamique de croissance similaire, la Fed devra mettre fin à la situation en resserrant les paramètres de la politique monétaire - sous le contrôle de Powell ou sans lui. Je vous rappelle que le Congrès n'a pas encore approuvé sa candidature, tandis que de nombreux démocrates sont sceptiques sur le sujet, et c'est un euphémisme.

EUR/USD. Vague de COVID-19 en Europe, la position dovish de la BCE et un nouveau mandat pour Powell

Par conséquent, l'image fondamentale globale de la paire EUR/USD donne la priorité aux positions courtes. Il est conseillé d'utiliser tout pullback correctif pour entrer en vente. Le premier et jusqu'à présent le principal objectif est la marque de 1,1200, qui correspond à la ligne inférieure de l'indicateur des Bandes de Bollinger sur le graphique journalier.

Analyst InstaForex
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