Comme nous l'avons souligné dans notre analyse fondamentale d'aujourd'hui, le dollar australien reste sous pression. Il s'affaiblit non seulement par rapport au dollar américain, mais aussi par rapport aux principales devises, dans les paires de devises populaires. C'est particulièrement le cas pour la paire EUR/AUD.
À la fin du mois, de nouvelles données sur l'inflation des consommateurs en Australie seront publiées, et si elles confirment également son ralentissement, il est très probable que lors de la réunion de septembre de la RBA, elle décide à nouveau de ne pas augmenter le taux d'intérêt.
Dans notre précédente revue, nous avons souligné que si le taux d'intérêt est effectivement augmenté, ce sera la dernière augmentation dans le cycle actuel de resserrement de la politique monétaire de la RBA. Il est très probable que cela devienne un facteur baissier pour le dollar australien.
À la BCE, la situation et l'approche des changements dans les paramètres de la politique monétaire sont légèrement différents. Selon les données préliminaires, l'indice des prix à la consommation (IPC) de la zone euro a baissé en juillet à -0,1% (contre +0,3% auparavant) et à +5,3% en termes annuels (contre +5,5% le mois précédent). Cependant, contrairement à la RBA, la BCE n'a pas l'intention, pour le moment, de faire une pause dans les hausses des taux d'intérêt, ce qui soutiendra l'euro, estiment les économistes. La différence dans les approches des changements des paramètres de la politique monétaire continuera donc à favoriser la hausse de l'euro par rapport au dollar australien.
Les prochaines données sur l'activité commerciale en Australie seront publiées mardi prochain, tandis que mercredi, ce seront celles de l'Allemagne et de la zone euro, qui pourraient donner un nouvel élan à la paire EUR/AUD.
Depuis la mi-août de l'année dernière, l'EUR/AUD est en hausse et maintient une dynamique positive, se négociant dans une zone haussière au-dessus des niveaux de support clés de 1.6100 (EMA200 sur le graphique journalier), 1.5770 (EMA200, EMA144 sur le graphique hebdomadaire). Une cassure du sommet de mai 2020 et de cette semaine à 1.7063 ouvrirait la voie à une hausse vers la limite supérieure du canal ascendant sur le graphique hebdomadaire et les niveaux de 1.7200, 1.7270.
Les indicateurs OsMA et Stochastique sur les graphiques journaliers et hebdomadaires sont également du côté des acheteurs, et le Stochastique ne sort pas de la zone de surachat, signalant une forte impulsion haussière.
Scénario alternatif, s'il se produit, serait lié à une cassure d'un important niveau de support à court terme de 1.6836 (EMA200 sur le graphique de 1 heure) et à une baisse vers les niveaux de support de 1.6625 (EMA200 sur le graphique de 4 heures), 1.6550 (EMA50 sur le graphique journalier). Une correction plus profonde est peu probable pour le moment.
Niveaux de support : 1.6958, 1.6863, 1.6625, 1.6600, 1.6550, 1.6230, 1.6100, 1.6020, 1.5770
Niveaux de résistance : 1.7060, 1.7100, 1.7200, 1.7270, 1.7300
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